EDP Sciences logo
Web of Conferences logo
Open Access
Numéro
CMLF 2008
2008
Numéro d'article 075
Nombre de pages 12
Section Discours, pragmatique et interaction
DOI https://doi.org/10.1051/cmlf08258
Publié en ligne 9 juillet 2008
Congrès Mondial de Linguistique Française, Paris, France, 2008
DOI: 10.1051/cmlf08258

La question et la requête. Analyse sociopragmatique comparative dans le domaine français / roumain

V. Barbu

valentina1barbu@gmail.com

Publié en ligne le 9 juillet 2008

Résumé
L’idée qui sous-tend cette étude est que la construction et l’interprétation des actes de langage sont soumises à des contraintes linguistiques et situationnelles. Ainsi une description pertinente de ces unités devrait-elle s’inscrire dans le champ de l’analyse des interactions authentiques. Le but principal de cette étude est d’un côté de donner une description fonctionnelle des actes de langage relevés dans notre corpus et de l’autre côté d’étudier les variations linguistiques de la réalisation linguistique des actes de langage en français et en roumain. La démarche repose sur l’analyse comparative des actes de langage dans l’incipit de plusieurs classes de langue maternelle (français vs roumain), soit environ 130 minutes d’enregistrement vidéo pour les deux langues. Le corpus a été analysé en fonction d’une grille d’analyse qui vise l’aspect linguistique (classes d’actes illocutoires, choix des réalisations lexicale et syntaxique, acte illocutoire direct vs acte illocutoire indirect) et situationnel (univers de référence, situation de l’interaction, participants à l’interaction). Les deux langues ne conçoivent ni la réalisation ni la fréquence des actes de langage analysés de la même manière. D’un côté, l’analyse met en évidence la préférence du français, dans le corpus étudié, pour les questions proprement dites, pendant que le roumain enregistre un nombre très important de questions didactiques. De l’autre côté, l’analyse de la requête, nous montre la présence massive des adoucisseurs en roumain face au français. Toutefois les deux langues préfèrent les réalisations indirectes d’un acte menaçant comme la « demande d’un faire ».



© Institut de Linguistique Française 2008