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CMLF 2018 : Présentation
6e Congrès Mondial de Linguistique Française
Université de Mons, Belgique, 9-13 juillet 2018
1. Le CMLF, une manifestation scientifique internationale de premier plan pour la linguistique française
Le Congrès Mondial de Linguistique Française (CMLF) est organisé par l’Institut de Linguistique Française (ILF), Fédération de Recherche du CNRS (FR 2393) qui est sous la tutelle de cet organisme et du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. L’ILF regroupe vingt laboratoires de recherche, qui sont les co-organisateurs de ce congrès en partenariat avec de nombreuses associations nationales et internationales. Une telle organisation, conjointement prise en charge par vingt unités de recherche, est exceptionnelle par son ampleur et la volonté de partenariat scientifique qu’elle révèle. Le CMLF, qui en est à sa sixième édition, a atteint l’objectif qu’il s’était fixé à sa création : devenir un forum international reconnu, où toutes les recherches sur la langue française ont droit de cité.
Après le choix de Paris en 2008 pour le premier CMLF, celui de la Nouvelle-Orléans en 2010, de Lyon en 2012, de Berlin en 2014, et de Tours en 2016, le Congrès a fait le choix de s’installer à Mons.
Chacun de ces congrès a attiré plus de 200 participants et les résultats ont fait l’objet d’une publication en ligne immédiate accompagnée par un volume de résumés.
Le champ de la linguistique française au plan international est foisonnant, protéiforme et extrêmement productif. L'organisation d'un congrès mondial doit se donner pour objectif de regrouper, faire connaître et diffuser ces recherches. C'est dire que ce congrès est organisé sans aucun privilège d'école ou d'orientation et sans exclusive théorique ou conceptuelle quelle qu'elle soit. Chaque domaine ou champ, chaque type d'objet, chaque type de questionnement et chaque problématique portant sur le français peut y trouver sa place. Dans le même ordre d'idées, la dimension internationale et l'accueil des linguistes francisa nts du monde entier retiennent toute l'attention nécessaire.
2. Quatre conférences plénières, deux tables rondes plénières, quatorze sessions thématiques
Le CMLF 2018 est organisé en 4 conférences plénières :
- Denis Creissels – « La typologie générale des constructions impersonnelles et les constructions impersonnelles du français »
- Bernard Laks – « Une brève histoire de la phonologie : des règles, aux représentations, aux approches dynamiques et à l’apprentissage profond » Congrès Mondial de Linguistique Française – CMLF 20182
- Bernard Harmegnies – « Variation, développement, émergences : regards sur les dynamiques intrasujet du langage oral »
- Marc Wilmet – « De la grammaire »
2 tables rondes plénières :
- Nouvelles orientations et interfaces en linguistique
- Linguistique et complexité
et 14 sessions thématiques :
- Discours, Pragmatique et Interaction
- Francophonie
- Histoire du français : perspectives diachronique et synchronique
- Histoire, Épistémologie, Réflexivité
- Lexique(s)
- Linguistique et Didactique (français langue première, français langue seconde)
- Linguistique de l’écrit, Linguistique du texte, Sémiotique, Stylistique
- Morphologie
- Phonétique, Phonologie et Interfaces
- Psycholinguistique et Acquisition
- Ressources et Outils pour l’analyse linguistique
- Sémantique
- Sociolinguistique, Dialectologies et Écologie des langues
- Syntaxe
Le CMLF2018 a renoué avec le principe des textes d’orientation suggérant pour chaque thématique des pistes possibles de recherche. Il a également renoué avec le principe des tables rondes plénières destinées à susciter la discussion scientifique sur des problématiques intéressant l’ensemble des domaines constitutifs de la linguistique française. Deux thèmes ont été retenus : « Nouvelles orientations et interfaces en linguistique » et « Linguistique et complexité ».
3. Données quantitatives pour le CMLF 2018
Nombre de propositions de communications déposées sur la plateforme | 206 |
Nombre total d’auteurs ayant proposé une communication | 350 |
Nombre de communications acceptées | 125 |
Nombre de communications refusées | 74 |
Nombre de communications annulées | 7 |
Nombre total d’auteurs concernés par les communications acceptées | 192 |
France (métropole et outre-mer) | 54% |
Suisse | 9% |
Belgique | 6% |
Canada | 4% |
Italie | 3% |
Finlande | 2% |
Japon | 2% |
République Tchèque | 2% |
Fédération de Russie | 2% |
Israël | 2% |
Chine | 2% |
Chypre | 2% |
Allemagne | 1% |
États-Unis d'Amérique | 1% |
Pologne | 1% |
Cameroun | 1% |
République de Corée | 1% |
Maroc | 1% |
Royaume-Uni | 1% |
Tunisie | 1% |
Roumanie | 1% |
Arabie Saoudite | 1% |
4. Les supports éditoriaux du congrès
Comme pour les précédentes éditions du CMLF, le comité d’organisation du Congrès ainsi que l’ensemble des coordonnateurs et coordonnatrices de thématiques ont souhaité que les actes soient disponibles à l’ouverture de la manifestation (livret des résumés, et version électronique accessible en ligne). La version électronique des actes est mise en ligne sur le site du Congrès (http://www.linguistiquefrancaise.org). La publication des articles en version intégrale, rappelons-le, ne constitue en aucun cas un obstacle à une publication ultérieure remaniée dans d’autres supports (revues, ouvrages collectifs ou personnels). Elle est une opportunité pour les chercheurs de proposer en temps réel un état de leur travail qui peut se prêter à toute forme d’évolution rapide par le biais des échanges.
5. Un engagement collectif au service de la linguistique française
Le CMLF représente un investissement collectif considérable. Nous l’avons précisé lors des dernières éditions. Nous ne pouvons que le rappeler pour celle-ci. Le CMLF, c’est la mobilisation de l’ensemble des responsables des unités de recherche composant l’ILF ; c’est un engagement résolu des Présidents et Vice-présidents des différentes sessions, qui ont la charge de mettre en place les comités scientifiques, lesquels procèdent, aidés par des relecteurs, à l’évaluation des soumissions ; c’est bien sûr un travail de longue haleine de la part du comité d’organisation, et de la direction de l’ILF. A cet égard, il convient de préciser que le CMLF 2018 doit beaucoup aux collègues de l’Université de Mons, et tout particulièrement au Professeur Bernard Harmegnies, Premier Vice-Recteur, sans qui cette grande manifestation scientifique n’aurait pu exister.
L’édition 2018 du CMLF n’a pas dérogé aux principes de soumission et d’évaluation qui ont été fixés en 2008. Chaque soumission anonymisée est évaluée par un minimum de deux lecteurs, en double aveugle. On rappellera que l’évaluation porte non pas sur une intention de développement scientifique mais sur l’ensemble quasi finalisé de l’argumentation et de l’analyse.
6. Remerciements
Nous remercions vivement les organismes, institutions et personnels qui suivent, sans lesquels le CMLF 2018 n’aurait pu avoir lieu :
- L’Université de Mons
- Le CNRS : Institut des Sciences Humaines et Sociales - Section 34 du CNRS
- Le Ministère de la Culture et de la Communication - Délégation Générale à la Langue Française et aux Langues de France
- Le Ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation
- L’Université Paris Nanterre
- La Ville de Mons
- L’ensemble des unités composant l’ILF 1
- Les collègues ayant assuré la présidence et la vice-présidence des thématiques du congrès
- Les membres des comités scientifiques et les relecteurs 2
- Le secrétariat général de l’ILF : Véronique Brisset-Fontana
Le comité d’organisation du CMLF 2018
- Franck Neveu, Directeur de l’ILF (Institut de Linguistique Française), Sorbonne Université (Faculté des Lettres)
- Bernard Hamergnies, Université de Mons (Belgique)
- Linda Hriba, Université d’Orléans
- Sophie Prévost, CNRS, laboratoire Langues, Textes, Traitements informatiques, Cognition (Lattice)
1 Voir plus loin la composition détaillée de l’ILF.
2 Voir plus loin la composition des comités.
CMLF 2022 : Présentation
8e Congrès Mondial de Linguistique Française
Orléans, 2022
1. Le CMLF, une manifestation scientifique internationale de référence pour l’ensemble des études linguistiques sur le français
Le Congrès Mondial de Linguistique Française (CMLF) est organisé conjointement par vingt unités de recherche appartenant à vingt universités et grandes écoles françaises, impliquant le CNRS, l’IFÉ et la BnF (département « Son vidéo multimédia »). La couverture géographique et disciplinaire des laboratoires assure la reconnaissance d’un lieu d’échange international qui offre aux linguistes un lieu de rencontre et de discussion pour toutes les études scientifiques ayant pour objet la langue française.
Après Paris en 2008 pour le premier CMLF, la Nouvelle-Orléans en 2010, Lyon en 2012, Berlin en 2014, Tours en 2016, Mons en 2018 et Montpellier en 2021, le Congrès se tient à Orléans, dérogeant au principe de l’alternance entre la France et un autre pays pour cause de pandémie.
Chaque congrès attire plus de deux cents participants. Les intervenants devant au préalable envoyer leur contribution, la publication en ligne est synchronisée avec la tenue du colloque et les articles sont disponibles immédiatement, en accès libre, conjointement avec ceux de toutes les éditions précédentes, à : https://www.linguistiquefrancaise.org/component/issues
Le champ de la linguistique française au plan international est foisonnant, protéiforme et extrêmement productif. Le CMLF s’est donné pour objectif de rassembler, rendre visibles et diffuser le meilleur des travaux, ceux des doctorants comme ceux des chercheurs et enseignants-chercheurs. Il n’y aucun privilège d’école ou d’orientation, aucune exclusive théorique ou conceptuelle. Chaque domaine, chaque type d’objet, chaque modalité de questionnement et chaque problématique a sa place. La dimension internationale, avec l’accueil de linguistes du monde entier, contribue au renforcement des liens entre établissements et instituts francophones et assure un rayonnement des départements de langue française dans les nations allophones. Le soutien renouvelé de la Délégation Générale à la Langue Française et aux Langues de France (DGLFLF / Ministère de la Culture) a contribué de manière significative à la pérennité de cette manifestation.
2. Trois conférences plénières, des ateliers, quatorze sessions thématiques
Seront présentés dans le cadre du CMLF 2022 :
3 conférences plénières :
- Eva Buchi (Université de Lorraine) – « À la recherche de la romanité du français »
- Bernard Cerquiglini (Université de Paris) – « Au fondement de la linguistique française : l’orthographe »
- Marc Van Compenhoudt (Université Libre de Bruxelles) – « Foisonnement nominal et coréférence dans le texte spécialisé »
5 ateliers consacrés à :
- La Grande Grammaire du Français (GGF / Actes Sud)
- La Grande Grammaire Historique du Français (GGHF / De Gruyter)
- Le Dictionnaire des francophones (https://www.dictionnairedesfrancophones.org)
- L’Encyclopédie Grammaticale du français (http://encyclogram.fr)
- L’Histoire de la langue française – Bescherelle (Hatier)
13 sessions thématiques :
- Discours, Pragmatique et Interaction
- Histoire du français : perspectives diachronique et synchronique
- Histoire, Épistémologie, Réflexivité
- Lexique
- Linguistique de l’écrit, Linguistique du texte, Sémiotique, Stylistique
- Linguistique et Didactique (français langue première, français langue seconde)
- Morphologie
- Phonétique, Phonologie et Interfaces
- Psycholinguistique et Acquisition
- Ressources et Outils pour l’analyse linguistique
- Sémantique
- Sociolinguistique, Dialectologies et Écologie des langues
- Syntaxe
Les comités thématiques ont indiqué, dans l’appel à communication, l’orientation, l’extension de leur domaine, quelques problématiques et des pistes possibles de recherche. En même temps que la production sous forme de publications, imprimées et en ligne, qui font le point sur l’état présent d’avancement des connaissances, des ateliers exposeront les réalisations et les avancées accomplies en diachronie et en synchronie, dans la diversité des pratiques et des usages et aussi une façon de diffuser auprès d’un large public ces savoirs. Les présentations seront animées par les promoteurs de ces ouvrages et de ces sites.
3. Quelques chiffres du CMLF 2022
France | 81 |
Canada | 11 |
Suisse | 10 |
Belgique | 9 |
Allemagne | 7 |
Italie | 6 |
Espagne | 4 |
Pologne | 4 |
Royaume-Uni | 4 |
Autriche | 3 |
Brésil | 2 |
Finlande | 2 |
Norvège | 2 |
Suède | 2 |
Danemark | 1 |
Égypte | 1 |
États-Unis d'Amérique | 1 |
Grèce | 1 |
Israël | 1 |
Maurice | 1 |
Portugal | 1 |
Sénégal | 1 |
Tunisie | 1 |
Nombre de propositions de communications déposées sur la plateforme | 185 |
Nombre total d’auteurs ayant proposé une communication | 310 |
Nombre de communications acceptées | 137 |
Nombre de communications refusées | 41 |
Nombre de communications annulées | 5 |
Nombre total d’auteurs concernés par les communications acceptées | 254 |
France (métropole et outre-mer) | 64,0% |
Suisse | 8,1% |
Belgique | 5,7% |
Italie | 4,9% |
Canada | 4,5% |
Allemagne | 3,2% |
Autriche | 1,2% |
Japon | 1,2% |
Pologne | 1,2% |
Chine | 0,8% |
Finlande | 0,8% |
Royaume-Uni | 0,4% |
Argentine | 0,4% |
Égypte | 0,4% |
États-Unis d'Amérique | 0,4% |
Hongrie | 0,4% |
Israël | 0,4% |
Luxembourg | 0,4% |
Fédération de Russie | 0,4% |
Slovaquie | 0,4% |
Tunisie | 0,4% |
Turquie | 0,4% |
On peut regretter que de nombreux chercheurs, qui s’étaient manifestés, voire qui avaient procédé à un premier envoi, aient été conduits à déclarer forfait en raison des incertitudes liées à la situation sanitaire. Même si le format retenu en présentiel n’a pas permis d’accueillir autant de chercheurs qu’attendu, notamment à l’international, le nombre élevé de réponses reste de bon augure.
4. L’édition des actes
Comme pour les précédentes éditions du CMLF, le comité d’organisation du Congrès ainsi que l’ensemble des coordonnateurs et coordonnatrices de thématiques ont œuvré pour que les actes, édités par edpsciences, soient disponibles à l’ouverture de la manifestation à travers une version accessible en ligne.
La publication des articles en version intégrale ne constitue pas un obstacle à une publication ultérieure remaniée dans d’autres supports (revues, ouvrages collectifs ou personnels), les auteurs restant propriétaires de leur contribution pour autant qu’ils en acceptent la libre diffusion dans le respect de la citation des références et des sources. Le format retenu permet aux chercheurs de proposer en temps réel un état de leur travail qui se prête aux refontes grâce aux échanges et aux confrontations.
5. Un engagement collectif au service de la linguistique française
Le CMLF représente un investissement collectif conséquent, impliquant la mobilisation de l’ensemble des responsables des unités de recherche qui participent à sa réalisation. Aux côtés du comité d’organisation, c’est un engagement résolu des Présidents et Vice-présidents des différentes sessions qui ont la charge de mettre en place les comités scientifiques et d’organiser leur travail. L’évaluation des soumissions est réalisée après anonymisation, en double aveugle, suivant un processus de lecture puis de relecture (quand des modifications ont été demandées) durant trois mois pleins. L’examen des propositions porte sur l’ensemble quasi finalisé de l’argumentation et de l’analyse. L’engagement des collègues sollicités – cent cinquante-six pour cette session –, contribue à une circulation élargie et rapide des idées et participe à l’établissement de critères d’évaluation partagés en suivant les normes en vigueur à l’échelle internationale.
6. Remerciements
Le CMLF 2022 a été rendu possible, dans un contexte rendu incertain par la pandémie, grâce à l’accueil à l’Université d’Orléans du Laboratoire Ligérien de Linguistique (UMR 7270 – Université d’Orléans – Université de Tours – BnF – CNRS) qui avait déjà assumé l’organisation du colloque à l’Université de Tours en 2016.
Nous remercions vivement l’Université d’Orléans et la Délégation Générale à la Langue Française et aux Langues de France, l’Université Paris Nanterre, Orléans Métropole, la région Centre Val-de-Loire et l’ensemble des unités qui nous ont apporté leur soutien.
Nous remercions également les collègues qui ont accepté d’assurer la présidence et la vice- présidence des thématiques du congrès, les membres des comités scientifiques et les relecteurs, la secrétaire scientifique, Barbara Fallon, et la gestionnaire, Catherine Aléonard.
Le comité d’organisation du CMLF 2022
- Franck Neveu, Sorbonne Université (STIH)
- Agnès Steuckardt, Université Montpellier 3 (PRAXILING)
- Sophie Prévost, CNRS (LATTICE)
- Gabriel Bergounioux, Université d’Orléans (LLL)
- Badreddine Hamma, Université d’Orléans (LLL)
Vingt unités de recherche se sont associées pour porter le CMLF 2022
- Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française (ATILF / UMR 7118 CNRS – Université de Lorraine)
- Bases, Corpus, Langage (BCL / UMR 7320 CNRS – Université Côte d’Azur)
- Centre de Recherche sur les médiations (CREM / EA 3476 Université de Lorraine)
- Centre de Recherches Inter-langues sur la Signification en Contexte (CRISCO / EA 4255 Université Caen Normandie)
- CLESTHIA : Langages, systèmes, discours (EA 7345 – Université Sorbonne Nouvelle)
- Cognition, Langues, Langage, Ergonomie (CLLE / UMR 5263 CNRS – Université de Toulouse - Jean Jaurès)
- DIPRALANG (EA 739 Université Paul Valéry-Montpellier 3)
- Histoire des Théories Linguistiques (HTL / UMR 7597 CNRS – Université de Paris – Université Sorbonne Nouvelle)
- Institut des Textes et Manuscrits Modernes (ITEM / UMR 8132 CNRS – ENS)
- Interactions, Corpus, Apprentissages, Représentations (ICAR / UMR 5191 CNRS – Université Lumière Lyon 2 – ENS de Lyon – IFÉ)
- Laboratoire Ligérien de Linguistique (LLL / UMR 7270 CNRS – Université d’Orléans – Université de Tours – BnF)
- Laboratoire Parole et Langage (LPL / UMR 7309 CNRS – Aix-Marseille Université)
- Langues, Textes, Traitements informatiques, Cognition (LATTICE / UMR 8094 CNRS – ENS – Université Sorbonne Nouvelle)
- Lexiques, Textes, Discours, Dictionnaires : Centre Jean Pruvost (LT2D / EA 7518 Université de Cergy-Pontoise)
- Linguistique et Didactique des Langues Étrangères et Maternelle (LIDILEM / EA 609 Université Grenoble Alpes)
- Linguistique, Langues, Parole (LiLPa / EA 1339 – Université de Strasbourg)
- Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo / UMR 7114 CNRS – Université Paris Nanterre)
- PRAXILING (UMR 5267 CNRS – Université Paul Valéry-Montpellier 3)
- Savoirs, Textes, Langage (STL / UMR 8163 CNRS – Université de Lille)
- Sens, Texte, Informatique, Histoire (STIH / EA 4509 Sorbonne Université)
CMLF 2018 : Comités
Président
Franck Neveu, Sorbonne Université (Faculté des Lettres), Directeur de l’ILF (Institut de Linguistique Française)
Comité d’organisation
- Franck Neveu, Directeur de l’ILF (Institut de Linguistique Française), Sorbonne Université (Faculté des Lettres)
- Bernard Harmegnie, Université de Mons
- Linda Hriba, Université d’Orléans
- Sophie Prévost, CNRS, laboratoire Langues, Textes, Traitements informatiques, Cognition (Lattice)
Secrétariat, gestion, logistique
Véronique Brisset-Fontana (ILF, CNRS)
Comités thématiques
Discours, Pragmatique et Interaction
Présidente : Kjersti Fløttum (Universitet i Bergen)
Vice-présidente/coordonnatrice : Agata Jackiewicz (Université Paul-Valéry Montpellier 3 & CNRS)
Autres membres du comité : Geneviève Bernard Barbeau (Université du Québec à Trois-Rivières), Jacques Bres (Université Paul-Valéry Montpellier 3 & CNRS), Alice Krieg-Planque (Université ParisEst Créteil Val de Marne), Marty Laforest (Université du Québec à Trois-Rivières), Juan Manuel Lopez Muñoz (Universidad de Cádiz), Sophie Marnette (University of Oxford), Damon Mayaffre (CNRS & Université de Nice), Laurent Perrin (Université Paris-Est Créteil Val de Marne), Alain Rabatel (Université Lyon 1 & CNRS), Louis de Saussure (Université de Neuchâtel), Véronique Traverso (CNRS & Université Lyon 2)
Francophonie
Président : Patrick Drouin (Université de Montréal))
Vice-président/coordonnateur : André Thibault (Sorbonne Université)
Autres membres du comité : Mathieu Avanzi (Université catholique de Louvain), Esther Baiwir (Université de Lille), Luc Baronian (Université du Québec à Chicoutimi), Anika Falkert (Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse), Guillaume Fon Sing (Université Paris Diderot – Paris-7), Christian Guilbault (Université Simon Fraser), Marinette Matthey (Université de Grenoble Alpes), Sandrine Tailleur (Université du Québec à Chicoutimi)
Histoire du français : perspectives diachronique et synchronique
Présidente : Monique Dufresne (Queen’s University)
Vice-présidente/coordonnatrice : Sophie Prévost (CNRS, ENS & Université Sorbonne Nouvelle)
Autres membres du comité : Anne Carlier (Université Charles-de-Gaulle-Lille & CNRS), Bernard Combettes (Université de Lorraine & CNRS), Philip Comeau (Université du Québec à Montréal), Benjamin Fagard (CNRS, ENS & Université Sorbonne Nouvelle), Christiane Marchello-Nizia (ENS de Lyon & CNRS), Walter de Mulder (Universiteit Antwerpen), Tom Rainsford (Universität Stuttgart), Lene Schøsler (Københavns Universitet), Sasha Simonenko (Ghent University), Michèle Troberg (University of Toronto), Richard Waltereit (Humboldt Universität zu Berlin)
Histoire, Épistémologie, Réflexivité
Présidente : Sophie Piron (Université du Québec à Montréal), Vice-président/coordonnateur : Franck Neveu (Sorbonne Université)
Autres membres du comité : Marco Fasciolo (Sorbonne Université), Jacqueline Léon (CNRS, UMR 7597, HTL), Michele Prandi (Università di Genova), Anne-Gaëlle Toutain (Université de Berne)
Lexique(s)
Présidente : Gaétane Dostie (Université de Sherbrooke))
Vice-président/coordonnateur : Francis Grossmann (Université Grenoble Alpes)
Autres membres du comité : Angelina Aleksandrova (Université Paris-Descartes, Sorbonne ParisCité), Henri Béjoint (Université Lyon 2), Anne Dister (Université Saint-Louis), Karine Duvignau (CLLE-ERSS & ESPE, Université de Toulouse), Aline Francœur (Université Laval), Núria Gala Pavia (Aix-Marseille Université), Martin Hummel (Universität Graz), Béatrice Lamiroy (Université de Louvain), François Lareau (Université de Montréal), Jasmina Milićević (Dalhousie University), Frédérique Siri (Université Paris Nanterre)
Linguistique de l’écrit, Linguistique du texte, Sémiotique, Stylistique
Président : Jean-Michel Adam (Université de Lausanne))
Vice-présidente/coordonnatrice : Claire Doquet (Université Sorbonne Nouvelle)
Autres membres du Comité d’évaluation : Paolo Maria Fabbri (Università degli Studi di Parma), Rudolf Mahrer (Université de Lausanne), Anthony Wall (Université de Calgary). Jacqueline AuthierRevuz (Sorbonne Nouvelle), Shirley Carter-Thomas (Institut Mines-Télécom), Catherine Rannoux (Université de Poitiers), Isabelle Serça (Toulouse Jean Jaurès), Pierre-Yves Testenoire (Paris Sorbonne)
Linguistique et Didactique (français langue première, français langue seconde)
Présidente : Françoise Mougeon (Université de York Glendon), Vice-président/coordonnateur : Pierre Larrivée (Université de Caen Normandie)
Autres membres du comité : Virginie André (Université de Lorraine), Marie-Claude Boivin (Université de Montréal), Wladyslaw Cichocki (Université du Nouveau-Brunswick), Marie-Eve Damar (Université Libre de Bruxelles), Jean-Marc Dewaele (University of London Birkbeck), Sylvain Detey (University of Waseda), Jonas Granfeldt (Lunds Universitet), Pascale Hadermann (Universiteit Gent), Monique Monville-Burston (Cyprus University of Technology), Terry Nadasdi (University of Alberta), Mihaela Pirvulescu (Université de Toronto), Isabelle Racine (Université de Genève), MarieNoëlle Roubaud (Université Aix-Marseille / ESPE), Henry Tyne (Université de Perpignan)
Morphologie
Présidente : Mark Aronoff (Sonny Brook University))
Vice-présidente/coordonnatrice : Georgette Dal (Université de Lille)
Autres membres du comité : Nabil Hathout (CNRS & Université Jean Jaurès), Martin Hummel (Karl Franzens-Universität), Stéphanie Lignon (Université de Lorraine & CNRS), Maria Rosa Lloret (Universitat de Barcelona), Fabio Montermini (CNRS & Université Jean Jaurès), Fiammetta Namer (Université de Lorraine & CNRS), Franz Rainer (Institut für romanische Sprachen Wirtschaftsuniversität), Angela Ralli (Université de Patras), Davide Ricca (Università di Torino), Esme Winter-Froemel (Universität Trier)
Phonétique, Phonologie et Interfaces
Présidente : Marie-Hélène Côté (Université de Laval))
Vice-président/coordonnateur : Rudolph Sock (Université de Strasbourg)
Autres membres du comité : Lorraine Baqué (Universitat Autònoma de Barcelona), Zsuzsanna Fagyal (Université d’Illinois, Urbana-Champaign), Randall Gess (Université Carleton, Ottawa), Bernard Harmegnies (Université de Mons), Yvan Rose (Memorial University of Newfoundland), Nathalie Vallée (Université Grenoble Alpes & CNRS) Psycholinguistique et Acquisition
Présidente : Michèle Kail (CNRS/Université Paris 8))
Vice-président/coordonnateur : Christophe Parisse (INSERM, Université Paris Nanterre)
Autres membres du comité : Sandra Benazzo (Université Paris 8), Séverine Casalis (Université de Lille), Jean-Pierre Chevrot (Université Grenoble-Stendhal), Frédérique Gayraud (Université Lyon Lumière), Michèle Guidetti (Université Toulouse II), Henriëtte Hendriks (Université de Cambridge), Christelle Maillart (Université de Liège), Armanda Martins da Costa (Université de Lisbonne), Anne Salazar Orvig (Université Sorbonne Nouvelle), Elin Thordardottir (Université McGill), Annie Tremblay (Université du Kansas)
Ressources et Outils pour l’analyse linguistique
Présidente : Christiane Fellbaum (Université de Princeton))
Vice-présidente /coordonnatrice : Delphine Battistelli (Université Paris Nanterre)
Autres membres du comité : Olivier Baude (Université Paris Nanterre), Farah Benamara (Université Paul Sabatier), Anne Condamines (CLLE), Serge Heiden (ENS de Lyon), Frédéric Landragin (LATTICE), Guy Lapalme (Université de Montréal), Eric Laporte (Université Paris-Est Marne-laVallée), Dominique Longrée (Université de Liège et Université Saint -Louis),Yann Mathet (Université de Caen), Yannick Mathieu (LLF), Emmanuel Morin (Université de Nantes), Jean-Luc Minel (Université Paris Nanterre), Jean-Marie Pierrel (Université de Lorraine), Ludovic Tanguy (Université Toulouse Jean Jaurès), Antoine Widlöcher (Université de Caen), Dina Wonsever (Universidad de la República de Uruguay)
CMLF 2022 : Comité d’organisation et Comités thématiques
Comité d’organisation
- Franck Neveu, Sorbonne Université (STIH)
- Sophie Prévost, CNRS (LATTICE)
- Agnès Steuckardt, Université de Montpellier 3 (PRAXILING)
- Gabriel Bergounioux, Université d’Orléans (LLL)
avec Badreddine Hamma, Université d’Orléans (LLL)
Secrétariat, gestion, logistique
- Barbara Fallon, secrétaire scientifique
- Catherine Aléonard, gestionnaire du LLL
Comités thématiques
1. Discours, Pragmatique et Interaction
Présidente : Johannes Angermuller (Open University, Royaume-Uni)
Vice-présidente : Agnès Steuckardt (Praxiling, Université Paul Valéry-Montpellier 3)
Comité
Georgeta Cislaru (Université Paris Nanterre),
Alfonso Del Percio (University College de Londres, Royaume-Uni),
Kjersti Fløttum (Université de Bergen, Norvège),
Mariem Gellouz (Université de Paris),
Alice Krieg-Planque (Université Paris-Est Créteil Val de Marne),
Dominique Maingueneau (Sorbonne Université),
Aleksandra Nowakowska (Université Paul Valéry-Montpellier 3),
Paola Paissa (Université de Turin, Italie),
Alexandra A. Guedes Pinto (Université de Porto, Portugal),
Frédérique Sitri (Université Paris-Est Créteil),
Ronny Scholtz (Université britannique en Égypte)
Présentation
Le terme de discours, quelles que soient les différences de sens que lui donnent les diverses approches théoriques, prend en charge les manifestations concrètes du langage dans les pratiques sociales. L’analyse du discours a développé une approche centrée sur l’analyse conjointe du discours et de ses conditions de production, qu’on les nomme contexte ou situation. Elle a ouvert des perspectives à la fois théoriques et pratiques : grâce à l’usage de corpus au départ écrits et institutionnels, homogènes puis progressivement de corpus oraux, plus spontanés, hétérogènes et de corpus numériques, dont la complexité sémiotique et technique a modifié les approches linguistiques.
La pragmatique possède un champ d’application très large, couvrant tous les aspects pertinents pour l’interprétation des énoncés, liés non seulement au système linguistique mais aussi au contexte de production et aux savoirs extralinguistiques. Son domaine s’est encore enrichi avec le développement de nouvelles pratiques de constitution de corpus de données orales et vidéo, qui permettent d’intégrer dans les analyses une grande diversité de phénomènes (prosodie, multimodalité, interaction entre données visuelles et textuelles).
L’analyse des discours en interaction et l’analyse conversationnelle mettent au centre de leurs recherches la catégorie du dialogue en appui sur une conception du discours comme échange, ce qui a notamment conduit à prendre en compte la multimodalité de l’interaction.
Cette session, ouverte à toute forme d’analyse du discours et des interactions, privilégiera les approches clairement ancrées sur des données empiriques, et qui soit interrogent les imbrications théoriques des champs de l’analyse du discours, de la pragmatique et de l’interaction, soit ouvrent la voie à de nouvelles applications de ces disciplines. Les méthodologies pourront être qualitatives, quantitatives ou mixtes. Des analyses associant analyse de discours et traitement automatique des langues trouveront également leur place dans cette session.
2. Francophonie
Président : Guri Bordal-Stein (Inland Norway University of Applied Sciences)
Vice-président : Mathieu Avanzi (Sorbonne Université)
Comité :
Philippe Boula de Mareuil (Université d'Orsay),
Médéric Gasquet-Cyrus (Université Aix-Marseille),
Julie Glikman, (Université de Strasbourg),
Elissa Pustka (Université de Vienne, Autriche),
Wim Remysen (Université de Sherbrooke, Canada),
Sandra Schwab (Université de Fribourg, Suisse),
Anne-Catherine Simon (Université de Louvain, Belgique),
Benjamin Storme (Université de Lausanne, Suisse)
Présentation
L’étude du français en francophonie occupe de plus en plus de place dans la discussion scientifique, de pair avec l’extension de sa diffusion dans le monde. Cet objet polymorphe peut être appréhendé de plusieurs façons : les points de vue internes, qu’il s’agisse des aspects phonétiques/phonologiques, morpho-syntaxiques et lexico-sémantiques, gagnent à être croisés avec les points de vue externes :
- facteurs de variation diachronique, diastratique, pragmatique et stylistique ;
- contacts de langue, alternance et mélange codiques ;
- étiolement, accommodation et loyauté linguistiques ;
- étymologie, histoire des mots et lexicographie historico-différentielle ;
- élaboration de normes nationales.
La session invite à soumettre des articles se rattachant à toutes ces approches, dans le respect de tous les cadres théoriques. Une invitation spéciale est lancée aux chercheurs qui travaillent sur les français d’Amérique.
3. Histoire du français : perspectives diachronique et synchronique
Présidente : Céline Guillot (ENS Lyon, IHRIM)
Vice-présidente : Sophie Prévost (Lattice, CNRS – ENS-PSL, Université Sorbonne Nouvelle)
Comité :
Anne Carlier (Université Paris Sorbonne, STIH),
Bernard Combettes (Université de Lorraine, ATILF),
Walter De Mulder (Universiteit Antwerpen, Belgique),
Andreas Dufter (Institut für Romanische Philologie der Universität München),
Alexei Lavrentiev (ENS Lyon, IHRIM),
Nicolas Mazziotta (Université de Liège, Belgique),
Tom Rainsford (Universität Stuttgart, Allemagne),
Amalia Rodriguez Somolinos (Universidad Complutense de Madrid),
Esme Winter-Froemel (Universität Trier, Allemagne)
Présentation
Les études proprement diachroniques, portant sur l'évolution de phénomènes à travers les siècles ou sur des diachronies courtes (y compris de la langue des 20-21es siècles) sont encouragées, quel que soit le domaine dont elle relèvent (phonétique, morphologie, syntaxe, sémantique ou pragmatique), qu’il s’agisse d’écrit ou d’oral, et que les analyses soient descriptives ou plus spécifiquement théoriques.
Seront également accueillis des travaux visant à approfondir ou discuter des théories sur le changement. Enfin, des études synchroniques consacrées à une période ancienne précise, antérieure au 20e siècle, trouveront également leur place dans cette section.
4. Histoire, Épistémologie, Réflexivité
Présidente : Marie-José Béguelin (Université de Neuchâtel)
Vice-président : Franck Neveu (Sorbonne Université)
Comité :
Wendy Ayres-Benett (Université de Cambridge, Royaume-Uni),
Valentina Bisconti (Université de Picardie),
Peter Lauwers (Université de Gand, Belgique),
Audrey Roig (Université de Paris)
Présentation
Il est crucial, pour les linguistes, de s’interroger sur l’historicité de leur domaine d’études, ses frontières et ses objets, ainsi que sur les notions et métalangues exploitées par les différents courants de recherche. La session « Histoire, Épistémologie, Réflexivité » du Congrès a pour objectif d’établir un état des lieux de cet ensemble de problématiques. Elle souhaite susciter des propositions de communication autour des thèmes suivants :
- la grammatisation et l’histoire du français ;
- l’historicité de la linguistique française, entendue soit comme linguistique du français, soit comme théorisation des langues produite en France ; les fondements et les objectifs de l’historiographie en linguistique française ;
- les notions de « tradition grammaticale française », de « linguistique nationale», d’« école linguistique » ;
- la constitution et l’emploi des bases de données textuelles en histoire de la linguistique ; l’édition de textes grammaticaux anciens ; l’exploitation scientifique des premiers outils linguistiques français ;
- les questions de terminologie, de terminographie, d’histoire du métalangage en linguistique française ; l’exploitation des corpus en terminographie ;
- les paradigmes théoriques et méthodologiques, qu’ils soient nouveaux (linguistique outillée, « linguistique expérimentale »...) ou anciens ; leurs impacts épistémologiques sur ce qu’est décrire / analyser / modéliser une langue (choix de l’objet, statut des observations, conceptions sous-jacentes de la langue) ;
- l’interface entre la linguistique française et les autres disciplines (philosophie, sociologie, psychologie, neurosciences...) ; les problèmes d’interdisciplinarité ;
- la réflexion épistémologique et sociologique sur l’évolution, actuelle ou passée, du domaine ; conditions de développement des recherches, entre fractionnement et synthèse ; poids des contingences contextuelles, des facteurs technologiques et institutionnels.
5. Lexique(s)
Présidente : Anna Krzyzanowska (Université Marie Curie Skłodowska, Lublin)
Vice-président : Francis Grossmann (Université Grenoble-Alpes)
Comité :
Xavier Blanco Escoda (Université autonome de Barcelone, Espagne),
Cristelle Cavalla (Université Sorbonne Nouvelle),
Sascha Diwersy (Université Paul Valéry-Montpellier 3),
Małgorzata Izert (Uniwersytet Warszawski, Pologne),
Olivier Kraif (Université de Grenoble-Alpes),
Milla Luodonpää-Manni (Helsingfors Universitet, Finlande),
Mojca Pecman (Université de Paris),
Ewa Pilecka (Uniwersytet Warszawski, Pologne),
Witold Ucherek (Uniwersytet Wrocławski, Pologne),
Camille Vorger (Université de Lausanne, EFLE, Suisse)
Présentation
Le lexique est au cœur de la réflexion sur la langue, ce qui peut s’expliquer par le fait qu’il organise l’essentiel des contenus exprimables linguistiquement et est, par là même, le point d’articulation entre pensée et langage. Il existe, en conséquence, de multiples façons d’aborder l’étude du lexique. Cette session thématique souhaite mettre l’accent sur trois problématiques, la troisième étant nouvelle par rapport aux CMLF précédents :
- L’analyse théorisée de données « authentiques » issues entre autres de l’exploitation de corpus et de l’observation directe des échanges langagiers ;
- L’épistémologie des modèles et des théories lexicologiques qui ont façonné la recherche contemporaine sur le lexique.
- L’analyse plus spécifique d’unités lexicales relevant du courant de la phraséologie étendue (pragmatèmes, formules, motifs, routines ...) ; comme le rappelle Alain Polguère (2016), « certaines lexies ou expressions phraséologiques possèdent des propriétés bien particulières qui font qu’elles ne peuvent être entièrement caractérisées sans référence à un ensemble de situations de parole dans lesquelles elles doivent être utilisées ».
Cette session accueillera des propositions axées en particulier, mais non exclusivement, sur les thèmes suivants :
- Méthodes de la lexicologie et de la lexicographie, théoriques et pratiques ;
- Épistémologie de la lexicologie, en particulier sous l’angle de son interaction avec la lexicographie ;
- Modélisation de la variation lexicale ;
- Phraséologie en contexte d'usage familier ou spécifique, phraséologie étendue ;
- Acquisition des connaissances lexicales et enseignement du lexique ;
- Ressources lexicales pour le traitement automatique des langues (TAL) ;
- Lexique de la langue générale et lexique des langues de spécialité.
6. Linguistique de l’écrit, Linguistique du texte, Sémiotique, Stylistique
Présidente : Anne Régent-Susini (Université Sorbonne Nouvelle)
Vice-présidente : Claire Doquet (Université de Bordeaux)
Comité :
Pierluigi Basso (Université Lumière Lyon 2),
Stéphane Bikialo (Université de Poitiers),
Michel Favriaud (Université Jean Jaurès, Toulouse),
Samia Kassab (Université de Tunis, Tunisie),
Jean-Marie Klinkenberg (Université de Liège, Belgique),
Julie Lefebvre (Université Paris Nanterre),
Suzana Leite Cortez (Universidade Federal de Pernambuco, Brésil),
Jan Lindchouw (Københavns Universitet, Danemark),
Gilles Philippe (Université de Lausanne, Suisse),
Luisa Revelli (Università della Valle d’Aosta, Italie),
Pierre-Yves Testenoire (Sorbonne Université)
Présentation
La section « Linguistique de l’écrit, linguistique du texte, sémiotique, stylistique » accueille les travaux organiquement inscrits dans l’analyse linguistique de l’écrit, c’est-à-dire étudiant les spécificités induites par l’écrit dans la mise en fonctionnement de la langue. Les contributions examinent des textes écrits ou leur écriture, appréhendée par ses traces, et peuvent associer diverses perspectives : sémiotique, stylistique, génétique et linguistique textuelles, linguistique de l’énonciation, analyse du discours. L’intérêt peut se porter sur les unités de segmentation du texte écrit et leur constitution syntaxique et textuelle – régularités des genres du discours ou choix d’écriture plus singuliers – ainsi qu’à la manière dont la mise en espace du verbal participe à sa signification.
La continuité discursive écrite sera abordée selon la progression du discours : variation vs répétition, complexité syntaxique et textuelle des unités, cohésion/cohérence, enjeux communicatifs et/ou stylistiques... Il s’agit de proposer des descriptions favorisant la caractérisation dynamique de la textualité écrite. Du point de vue des genres, on s’intéressera particulièrement aux corrélations entre déterminations externes (situation matérielle et contextes sociaux) et propriétés textuelles, pour décrire soit les traditions discursives écrites, soit les ressources linguistiques elles-mêmes. L’accent sera mis sur les genres littéraires et les genres de la communication numérique.
Enfin, les spécificités de l’énonciation à l’écrit pourront être abordées en considérant l’image que l’énonciation écrite donne d’elle-même en se prenant ponctuellement pour objet ou l’image des autres discours par lesquels l’énonciation écrite, en convoquant ses extérieurs à l’interne, se délimite et se définit. La sélection privilégiera les propositions qui ne se limitent pas à la seule analyse du corpus examiné mais manifestent une préoccupation épistémologique et méthodologique claire et innovante.
7. Linguistique et Didactique
Présidente : Marie-Claude Boivin (Université de Montréal, Canada)
Vice-présidente : Claudine Garcia-Debanc (Université Toulouse Jean-Jaurès)
Comité :
Dominic Anctil (Université de Montréal, Canada),
Nathalie Auger (Université Paul Valéry-Montpellier 3),
Cécile Avezard (Université d’Artois),
Véronique Boiron (Université de Bordeaux),
Catherine Brissaud (Université Grenoble Alpes),
Ecaterina Bulea Bronckart (Université de Genève, Suisse),
Marie-Ève Damar (Université Libre de Bruxelles, Belgique),
Marie-Laure Elalouf (Université de Cergy Pontoise),
Isabelle Gauvin (UQAM, Canada),
Jonas Granfeldt (Université de Lund, Suède),
Pascale Hadermann (Université de Gand, Belgique),
Véronique Paolacci (Université Toulouse Jean-Jaurès),
Sylvie Plane (Sorbonne Université),
Marie-Noëlle Roubaud (Aix-Marseille Université),
Joël Thibault (Université d’Ottawa, Canada)
Présentation
Constituée en discipline scientifique dans les années 1980, la didactique entretient des liens étroits et fructueux avec la linguistique. Pour concevoir des activités d’enseignement, analyser les modalités et les effets d’interventions d’enseignement sur les apprentissages ou encore analyser des productions d’élèves ou d’apprenant.e.s, elle s’appuie sur de nombreux contenus issus des travaux de la linguistique : bases théoriques de la description linguistique, unités d’analyse, variation sociolinguistique, méthodes d’analyse, etc. Le concept de transposition didactique permet d’interroger les convergences et les écarts entre objets d’enseignement et théories linguistiques de référence dans les divers domaines de l’enseignement du français : lecture, écriture, oral, étude de la langue. La didactique du français peut également alimenter en retour les modèles linguistiques, qui jouent un rôle décisif dans la constitution et l’analyse de corpus d’apprenant.e.s, oraux ou écrits. Les contributions de cette section, en didactique du français langue première ou étrangère, du préscolaire à l’université, mettront en évidence l’articulation entre linguistique et didactique.
8. Morphologie
Président : Martin Hummel (Karl-Franzens-Universität, Autriche)
Vice-présidente : Georgette Dal (Université de Lille)
Comité :
Judit Freixa Aymerich (Universitat Pompeu Fabra, Barcelone, Espagne),
Nicola Lampitelli (Université de Tours),
Stéphanie Lignon (Université de Lorraine),
Franz Rainer (Institut für romanische Sprachen Wirtschaftsuniversität, Vienne,
Autriche),
Angela Ralli (Université de Patras, Grèce),
Delphine Tribout (Université de Lille)
Présentation
La thématique « Morphologie » accueille toute proposition originale portant sur la morphologie constructionnelle ou la morphologie flexionnelle du français, le cas échéant dans une perspective contrastive. La thématique est ouverte aux propositions théoriques ou applicatives, quel que soit le cadre théorique retenu. Les soumissions peuvent également porter sur les interfaces, intra- ou extrasystème, se situer dans une perspective psycholinguistique ou dans celle du traitement automatique des langues. Les propositions adoptant une perspective diachronique ou portant sur des variétés du français sont également les bienvenues.
Les principaux critères de sélection des soumissions sont :
- la nouveauté des faits linguistiques étudiés ou le caractère original de l’analyse proposée,
- l’assise empirique des analyses et la couverture des données,
- la clarté de l’exposition et la solidité de l’argumentation,
- la connaissance de la littérature scientifique du champ, aux niveaux national et international.
9. Phonétique, Phonologie et Interfaces
Présidente : Alice Turk (University of Edinburgh)
Vice-président : Rudolph Sock (Université de Strasbourg)
Comité :
Mame Thierno Cissé (Université Cheik Anta Diop de Dakar, Sénégal),
Marie-Hélène Côté (Université de Lausanne, Suisse),
Zsuzsanna Fagyal (Université d’Illinois, Urbana-Champaign, États-Unis)
Bernard Harmegnies (Université de Mons, Belgique)
Claire Pillot-Loiseau (Université Sorbonne Nouvelle)
Ali Tifrit (Université de Nantes)
Présentation
Les grands phénomènes phonologiques du français, domaine longtemps privilégié des modélisations théoriques, ont reçu ces dernières années un éclairage fructueux grâce aux apports de disciplines connexes. La session phonologie a pour objectif de témoigner des bienfaits de cette synergie et de montrer comment la diversité des approches a permis de réelles avancées dans la compréhension de nombreux problèmes et dans la réflexion phonologique en général. Elle est ouverte à la pluralité des thématiques et s’intéresse aux regards croisés que la phonologie (phonologie théorique, phonologie de laboratoire), la phonétique, et les disciplines qui les côtoient peuvent apporter aux grandes questions de la phonologie du français et de la théorie phonologique.
La session phonologie/phonétique invite à des soumissions d’articles originaux sur tous les aspects de la phonologie/phonétique du français. Cela inclut notamment :
- la phonologie segmentale,
- la phonologie autosegmentale,
- la phonétique et la phonologie de laboratoire,
- la prosodie,
- l’interface phonétique/phonologie,
- l’interface phonologie/morphologie,
- l’interface phonologie/syntaxe,
- l’interface phonologie/pragmatique,
- l’interface phonologie/sémantique,
- l’interface phonologie/psycholinguistique,
- l’interface phonologie/sociolinguistique,
- les phonologies en contact,
- la phonétique, la phonologie et les études cliniques.
10. Psycholinguistique et acquisition
Présidente : Edy Veneziano (CNRS MoDyCo & LPPS Université de Paris)
Vice-président : Michel Musiol (Université de Lorraine)
Comité :
Emmanuèle Auriac-Slusarczyk (Université Clermont Auvergne),
Christine Da Silva Genest (Université de Lorraine),
Giulia de Flaviis (Université La Sapienza, Rome, Italie),
Frédérique Gayraud (Université Lumière Lyon 2),
Hélène Giraudo (Université Toulouse Jean Jaurès),
Yvon Kéromnès (Université de Lorraine),
Annie Kuyumcuyan (Université de Strasbourg),
Marty Laforest (Université du Québec à Trois-Rivières, Canada),
Marie Lallier (Basque Center on Cognition and Brain Language, San Sebastian,
Espagne),
Hélène Martinez (Université de Giessen, Allemagne),
Minna Puustinen (INSHEA, Suresnes),
Mireille Rodi (Haute École Pédagogique de Fribourg et Université de Neuchâtel,
Suisse),
Sarah Schimke (Fakultät Kulturwissenschaften, Université de Dortmund, Allemagne),
Daniel Zagar (Université de Lorraine)
Présentation
La psycholinguistique étudie les processus mentaux et les structures cognitives et neurocognitives intervenant dans la perception, la compréhension, la production du langage à tous les âges de la vie, chez les monolingues et les bilingues. L’acquisition concerne le développement du langage oral chez le jeune enfant dès la naissance, l’acquisition du langage écrit au cours de la scolarité et l’acquisition plurilingue dans des contextes d’immersion ou d’acquisition formelle. Ces deux champs thématiques concernent tant des locuteurs typiques que des personnes présentant une pathologie du langage.
Les études seront centrées sur le langage exploré au travers de différents types d’éclairages théoriques (linguistique, psycholinguistique, neurolinguistique) et différents types de données (corpus, comportementales, physiologiques). L’appel concerne donc un large champ de recherches interdisciplinaires.
11. Ressources et Outils pour l’analyse linguistique
Président : Grégoire Winterstein (UQAM, Canada)
Vice-présidente : Iris Eshkol-Taravella (Université Paris Nanterre)
Comité :
Jean-Yves Antoine (Université de Tours),
Delphine Bernhard (Université de Strasbourg),
Marie Candito (Université de Paris),
Anne Condamines (Université Toulouse Jean Jaurès),
Patrick Drouin (Université de Montréal, Canada),
Serge Heiden (ENS Lyon),
Karën Fort (Sorbonne Université),
Francesca Frontini (Istituto di Linguistica Computazionale "A. Zampolli", CNR, Italie),
Nuria Gala (Aix-Marseille Université),
Sylvain Kahane (Université Paris Nanterre),
Olivier Kraift (Université Grenoble Alpes),
Frédéric Landragin (CNRS Lattice),
Céline Poudat (Université Côte d’Azur),
Fatiha Sadat (Université de Montréal, Canada),
Thomas Schmidt (IDS Mannheim, Allemagne),
Ludovic Tanguy (Université Toulouse Jean Jaurès)
Présentation
On le sait, la mise à disposition de grands corpus électroniques (oraux, écrits, gestes) qui peuvent être annotés à des niveaux divers (phonétique, phonologique, morphologique, syntaxique, sémantique, discursif) ouvre la voie à des travaux qui interrogent les approches classiques des sciences du langage.
Parmi les questions qui émergent, il y a tout d’abord la question de la mutualisation et de la capitalisation des ressources. Celle-ci constitue maintenant un enjeu majeur pour l’ensemble de la communauté, soulevant des problématiques d’interopérabilité, de normalisation mais aussi d’ordre juridique ou éthique. Parmi les initiatives internationales prises (généralement soutenues par les instances), il y a par exemple le « Web de données linguistiques » (LLOD), mais aussi divers projets de constitution de « grands » corpus et de groupes de travail d'annotation, ou encore des laboratoires et des équipements d’excellence dédiés (tels que l’Equipex ORTOLANG, les consortium de la TGIR HumaNum, l’European Research Infrastructure Consortium DARIAH, etc.).
Une autre question majeure concerne l’utilisation et l’apport des outils de traitement informatique à l’analyse linguistique, que ce soit pour faire émerger des hypothèses ou pour les valider, avec une difficulté de plus en plus prégnante qui est celle de l’évaluation, à la fois des outils mais aussi des données annotées (et donc des ressources). Il existe en tout cas actuellement un nombre important d’outils qui modifient profondément le rapport du linguiste aux données langagières. Ces outils sont associés à diverses tâches : la collecte de données langagières, l'aide à la transcription, l’annotation manuelle, l’annotation automatique – elle- même fondée sur des traitements symboliques et/ou statistiques ou encore sur des méthodes par apprentissage, etc.
Avec une démarche différente des colloques internationaux spécialisés dans le Traitement Automatique des Langues (TAL), cette session du CMLF voudrait ouvrir un espace d’échanges scientifiques entre différentes approches, sans exclusive de cadres théoriques, de méthodologies ou de pratiques axées sur la théorie et/ou l’empirisme. Cette session sera l’occasion de mettre en relief tout aussi bien des recherches émergentes que des travaux qui consolideraient des approches existantes.
La session « Ressources et outils pour l’analyse linguistique » invite à soumettre des propositions d’articles originaux dont l’objet est de construire ou d’exploiter des ressources mais aussi de développer ou d’évaluer des outils ou des ressources dans tous les domaines de la linguistique française (oral, écrit, gestes) et à tous les niveaux d’analyse (phonétique, phonologique, morphologique, syntaxique, sémantique, discursif).
12. Sémantique
Présidente : Anne Theissen (Université de Strasbourg)
Vice-président : Marco Fasciolo (Sorbonne Université)
Comité :
Silvia Adler (Université de Bar-Ilan, Israël),
Jean-Claude Anscombre (CNRS),
Gaétane Dostie (Université de Sherbrooke, Canada),
Aude Grezka (CNRS),
Richard Huyghe (Université de Fribourg, Suisse),
Hans Kronning (Uppsala Universitet, Suède),
Dejan Stosic (Université de Toulouse Jean Jaurès),
Wiltrud Mihatsch (Universität Tübingen, Allemagne),
Micaela Rossi (Università di Genova, Italie)
Présentation
Toute proposition de communication en rapport avec le champ tel que caractérisé ci- dessous, sans aucune exclusive, ni théorique ni méthodologique, est bienvenue.
Outre l’exploration des sous-domaines désormais bien identifiés (cf. axes 1 à 8) que couvre la sémantique, sera également envisagée une dimension prospective (axes 9 à 10) :
- Sémantique lexicale et grammaticale en synchronie et en diachronie ;
- Sémantique et interfaces avec d’autres disciplines linguistiques : prosodie, morphologie lexicale, syntaxe, pragmatique du discours, linguistique textuelle...
- Sémantique pragmatique (présupposition, implicatures...)
- Sémantique générale et typologie des langues, sémantique contrastive
- Sémantique et applications en
- lexicographie uni- et multi-lingue
- TAL (constitution d’ontologies, faisceaux d’indices sémantiques utilisés pour la fouille textuelle ; ...)
- Sémantique cognitive
- Sémantique(s) formelle(s)
- Sémantique et modélisation(s)
- Place et rôle de la sémantique dans la réflexion épistémologique en sciences du langage
- Perspectives pour la sémantique de demain
- Nouvelles méthodes d’investigation en sémantique (apports des grands corpus, techniques de fouille documentaire...)
13. Sociolinguistique, dialectologie et écologie des langues
Président : Jean-Marie Klinkenberg (Université de Liège, Belgique)
Vice-présidente : Carmen Alén Garabato (Université Paul Valéry- Montpellier 3)
Comité :
Yannick Bosquet (Université de Maurice, Maurice),
Ksenija Djordjevic Léonard (Université Paul Valéry-Montpellier 3),
Christian Lagarde (Université de Perpignan-Via Domitia),
Claudine Moïse (Université Grenoble Alpes),
Clara Mortamet (Université Jean-Monnet Saint-Étienne),
Paola Salerni (Università di Roma, Italie),
Jean Sibille (CNRS – Université Toulouse Jean Jaurès)
Présentation
La sociolinguistique est à concevoir comme la prise en compte, dans la linguistique, de la variation inhérente aux langues et à leurs emplois. Longtemps fondée sur une pratique philologique des textes et sur une analyse des auteurs, la linguistique, confrontée à la description de langues à tradition orale, a dû établir des données finalisées en constituant des corpus représentatifs du savoir et des pratiques des locuteurs. Les enquêtes ont mis en évidence la grande diversité et variabilité des formes phonétiques, morphosyntaxiques ou lexicales. Elles ont rendu sensibles les différences qu’introduisent les genres du discours et l’imbrication des faits de langue et de culture. L’étude des dialectes et des créoles, des langues mixtes et des pidgins, et plus généralement la notation des langues à tradition orale dans des contextes où les relations d’échange étaient inégales ont transformé les représentations traditionnelles et les outils de description. Les réalités plurilingues des sociétés contemporaines comportent des nouveaux enjeux sociolinguistiques.
La sociolinguistique, dans son acception la plus large, participe à une compréhension des phénomènes qui, dans le temps, relèvent de la diachronie, dans l’espace, de la dialectologie, dans l’espace social de la sociologie du langage, dans les emplois de la pragmatique, de la théorie de la communication, voire de l’ethnométhodologie. Cependant, au lieu d’une conception qui raisonne en termes d’écarts les réalisations qui ne coïncident pas avec une image de la langue fixée par une écriture et des principes normatifs, elle conçoit la diversité interne (sociologie) et externe (écologie des langues) comme étant au principe même de leur analyse, précédant les réductions opérées pour en sélectionner une forme stabilisée à des fins de transcription ou d’étude. La sociolinguistique est devenue le lieu d’un débat avec des disciplines qui, dans leur domaine, se trouvaient confrontées aux mêmes phénomènes.
En linguistique, le français, par l’importance de sa diffusion internationale et les flux migratoires dans son aire d’expansion, par son horizon de rétrospection, son observation attentive des effets du changement linguistique et la grande diversité de ses variations, par sa créolisation et sa présence sur les nouveaux canaux de communication, le français, donc, représente un terrain d’observation privilégié, un champ d’expérimentation pour les théories contemporaines comme la tradition sociolinguistique du français l’a illustré.
14. Syntaxe
Président : Sophie Piron (UQAM, Canada)
Vice-présidente : Florence Lefeuvre (Université Sorbonne Nouvelle)
Comité :
Anne Abeillé (Université de Paris),
Christophe Benzitoun (Université de Lorraine),
Gilles Corminboeuf (Université de Fribourg, Suisse),
Pascale Hadermann (Université de Gent, Belgique),
Eva Havu (University of Helsinki, Finlande),
Pierre Larrivée (Université de Caen),
François Mouret (Université de Rennes),
Dan Van Raemdonck (Université Libre de Bruxelles, Belgique)
Présentation
La syntaxe du français est un domaine fondamental dans la connaissance de la langue et sa description. Elle participe à la diversification des méthodes de recherche et au renouveau des approches théoriques qui recouvre les divers domaines linguistiques. Elle s’enrichit de la confrontation à la diversité des structures syntaxiques qui sont étudiées en typologie et syntaxe générale. Grâce à l’élaboration actuelle de corpus variés, aussi bien oraux qu’écrits, elle peut affiner ses modèles conceptuels.
La section « syntaxe » a pour objectif de faire état des dernières avancées sur les plans descriptif et théorique. Elle accueillera des thèmes variés et des approches diversifiées tout en privilégiant des sujets originaux et des démarches novatrices qui contribuent à une meilleure compréhension de la syntaxe du français ou qui constituent des avancées dans la modélisation théorique. Les personnes intéressées sont invitées à soumettre des communications portant sur tous les phénomènes syntaxiques (syntaxe des catégories, syntaxe (inter-)propositionnelle, ordre des mots, variation syntaxique, phénomènes d’interface avec d’autres domaines linguistiques, phénomènes de grammaticalisation, de figements, évolution et réanalyse...). L’objet d’étude peut correspondre à des français parlés et/ou écrits, de différents pays ou régions francophones.