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CMLF 2008 : Thématiques
Discours, pragmatique et interaction | Sociolinguistique et écologie des langues | Psycholinguistique, acquisition |
Didactique et enseignement, français langue maternelle, français langue seconde |
Diachronie, histoire de la langue | Linguistique du texte et de l'écrit, stylistique |
Lexique(s) | Histoire, épistémologie, réflexivité
Phonétique, phonologie et interfaces
Coordonnateur : Tobias SCHEER (Université de Nice & BCL)
Comité scientifique :
Pierre ENCREVE (Président, EHESS) ;
Chantal LYCHE (Vice-présidente, Université d’Oslo) ;
Tobias SCHEER (Coordonnateur, Université de Nice & BCL) ;
Cécile FOUGERON (CNRS/Paris 3) ;
Randall GESS (Carleton university, Ottawa) ;
Noël NGUYEN (Université d’Aix).
Les grands phénomènes phonologiques du français, domaine longtemps privilégié des modélisations théoriques, ont reçu ces dernières années un éclairage fructueux grâce aux apports de disciplines connexes. La section phonologie de la conférence aura pour objectif de témoigner des bienfaits de cette synergie et de montrer comment la diversité des approches a permis de réelles avancées dans la compréhension de nombreux problèmes et dans la réflexion phonologique en général. Elle sera ouverte sur la pluralité des thématiques, et proposera de s’attacher aux regards croisés que la phonologie aussi bien théorique que la phonologie de laboratoire, la phonétique et les disciplines qui les côtoient peuvent apporter sur les grandes questions de la phonologie du français et de la théorie phonologique.
La section phonologie/phonétique invite des soumissions d’articles originaux sur tous les aspects de la phonologie/phonétique du français. Cela inclut notamment :
• la phonologie segmentale
• la phonologie autosegmentale
• la phonétique et la phonologie de laboratoire
• la prosodie
• l’interface phonétique/phonologie
• l’interface phonologie/morphologie
• l’interface phonologie/syntaxe
• l’interface phonologie/pragmatique
• l’interface phonologie/sémantique
• l’interface phonologie/psycholinguistique
• l’interface phonologie/sociolinguistique
• les phonologies en contact
Morphologie
Coordonnatrice : Georgette DAL (UMR 8163, CNRS & Université de Lille)
Comité scientifique :
Bernard FRADIN (Président, UMR 7110, CNRS & Université Paris 7) ;
Franz RAINER (Vice-président, Institut für romanische Sprachen Wirtschaftsuniversität, Wien) ;
Georgette DAL (Coordonnatrice, UMR 8163, CNRS & Université de Lille)
Gilles BOYE (UMR 5610, CNRS & Université de Bordeaux 3) ;
Yves-Charles MORIN (Université de Montréal) ;
Marc PLENAT (UMR 5610, CNRS & Université de Toulouse 2).
La section « Morphologie » se conçoit comme un véritable lieu d’échanges. Elle accueillera toute soumission originale portant sur la morphologie flexionnelle et/ou dérivationnelle du français. De façon non exhaustive, pourront faire l’objet d’une soumission des études portant sur :
la description de procédés particuliers,
une comparaison entre procédés,
la question de la productivité morphologique,
la place de l’analogie en morphologie,
les notions de régularité vs irrégularité au sein d’un paradigme,
l’apport de la description de phénomènes morphologiques du français pour tel ou tel courant théorique,
etc.Dans tous les cas, le français constituera la langue de référence, seule ou dans une perspective de comparaison interlingue.
Les principaux critères de sélection des soumissions seront les suivants :
nouveauté des faits linguistiques et/ou nouveauté de l’analyse,
assise empirique des analyse et couverture des données,
clarté de l’exposition, solidité de l’argumentation,
connaissance de la littérature scientifique internationale.
Syntaxe
Coordonnatrice : Injoo CHOI-JONIN (CLLE-ERSS Toulouse 2)
Comité scientifique :
Claude MULLER (Président, Université de Bordeaux 3) ;
Géraldine LEGENDRE (Vice-présidente, Université John Hopkins) ;
Injoo CHOI-JONIN (Coordonnateur, CLLE-ERSS Toulouse 2) ;
Anne ABEILLE (Université de Paris 7) ;
Michel ACHARD (Université Rice) ;
Paul HIRSCHBUHLER (Université d’Ottawa) ;
Danielle LEEMAN (Université de Paris 10) ;
Alain ROUVERET (Université de Paris 7) ;
Paul ROWLETT (Université de Salford) ;
La syntaxe du français, qui constitue un domaine important dans l’ élaboration des théories linguistiques, a vu depuis une vingtaine d’années à la fois un regain d’intérêt pour certains phénomènes et un élargissement du champ d’étude, notamment grâce au développement des corpus écrits et oraux et à la réflexion théorique visant à l’adéquation psychologique, cognitive et typologique.
La section « syntaxe » a pour objectif de faire état de dernières avancées sur le plan descriptif et théorique. Elle accueillera des thèmes variés et des approches diversifiées tout en privilégiant des sujets originaux et des démarches novatrices qui contribuent à une meilleure compréhension de la syntaxe du français et aux réelles avancées dans la modélisation théorique. Les personnes intéressées sont invitées à soumettre des articles portant sur tous les phénomènes syntaxiques (syntaxe catégorielle, syntaxe (inter-)propositionnelle, ordre des mots, variation syntaxique, interface syntaxe/ sémantique, phonologie, morphologie, lexique, pragmatique…), l’objet d’étude pouvant être les français parlés et/ou écrits dans différents pays et régions.
Sémantique
Coordonnateur : Jacques FRANCOIS (Université de Caen & CRISCO)
Comité scientifique :
Georges KLEIBER (Président, Université Marc-Bloch Strasbourg 2) ;
Peter KOCH (Vice-président, Universität Tübingen) ;
Jacques FRANCOIS (Université de Caen & CRISCO) ;
Francis CORBLIN (Université Paris 4) ;
Dirk GEERAERTS (Rijsuniversiteit Leuven) ;
Bert PEETERS (Macquarie University, Australie) ;
Achim STEIN (Universität Stuttgart).
Dans le cadre du Congrès Mondial de Linguistique Française organisé par l’ILF du 9 au 12 juillet 2008 à Paris, le Comité Scientifique de la thématique Sémantique lance un appel à communications. Les domaines concernés sont :
1. sémantique lexicale en synchronie et en diachronie ;
2. sémantique grammaticale en synchronie et en diachronie ;
3. sémantique et morphologie lexicale ;
4. sémantique et pragmatique du discours ;
5. sémantique et syntaxe ;
6. sémantique, conceptualisations et cultures ;
7. sémantique et lexicographie unilingue et multilingue ;
8. sémantique et traitements automatiques ;
9. sémantique formelle et place de la sémantique dans la modélisation linguistique.
Discours, pragmatique et interaction
Coordonnatrice : Lorenza MONDADA (Laboratoire ICAR, CNRS & Univ. de Lyon)
Comité scientifique :
Jacques BRES (Président, Laboratoire Praxiling, CNRS & Université de Montpellier 3) ;
Maj-Brit MOSEGAARD HANSEN (Vice-présidente, Université de Manchester) ;
Lorenza MONDADA (Coordonnatrice, Laboratoire ICAR, CNRS & Univ. de Lyon) ;
Jean-Paul BRONCKART (Université de Genève) ;
Elisabeth GÜLICH (Université de Bielefeld) ;
Marty LAFOREST (Université du Québec à Trois-Rivières).
Le domaine de la pragmatique s’est progressivement élargi et enrichi, surtout à partir des années 60, en bénéficiant des contributions de l’analyse du discours et de l’analyse de l’interaction au sein de divers paradigmes théoriques. En outre, un tournant important a été marqué par l’avènement de nouvelles pratiques de constitution de corpus de données orales et interactionnelles et, plus récemment, vidéo. Cela a permis d’élargir les analyses et les cadres théoriques rendant compte de la parole en contexte et de la parole comme action, en intégrant une diversité de phénomènes, concernant à la fois les formes linguistiques, leurs usages situés, leur structuration dans des genres et des contextes socio-institutionnels variés, les conduites multimodales, la prosodie. La conception du langage en action ainsi que les méthodes pour le décrire en ont été radicalement transformées – produisant un profond renouveau du domaine.
Cette section privilégiera des thèmes qui caractérisent ce renouveau, comme l’imbrication entre pragmatique, syntaxe et prosodie ; les ressources grammaticales, prosodiques et multimodales de l’organisation de l’interaction ; l’articulation entre différents niveaux d’organisation, tels que l’énoncé, le tour de parole, le paragraphe, la séquence conversationnelle ; les activités complexes comme le récit ou l’argumentation.
La session a pour objectif de fournir des bilans d’analyse ainsi que des analyses exemplaires de phénomènes qui croisent plusieurs dimensions du langage en action et en contexte, en insistant sur les ancrages et les conséquences théoriques de ces analyses, aussi bien que sur les données empiriques qui les ont rendues possibles.
Sociolinguistique et écologie des langues
Coordonnateur : Gabriel BERGOUNIOUX (Université d'Orléans et CORAL)
Comité scientifique :
Françoise GADET (Président, Université Paris 10 & MoDyCo) ;
Albert VALDMAN (Vice-président, Bloomington university) ;
Gabriel BERGOUNIOUX (Université d’Orléans et CORAL) ;
Bernard CERQUILINI (Baton Rouge University) ;
Aidan COVENEY (University of Exeter) ;
Jean-Philippe DALBERA (Université de Nice & BCL).
S’il est des champs des sciences du langage qui pourraient aujourd’hui être assez bien cernés, tel n’est pas le cas pour cette section (étendue dans cet appel à l’« écologie des langues »), que l’on a du mal à délimiter autrement que par une énumération de sous-disciplines ou une série de points de vue :
1) une diversité de points de vue auxquels il n’est guère possible d’assigner un centre de gravité en l’absence de détermination par une construction théorique globale, ou par un nom, ou par une œuvre majeure,
2) des spécialisations récentes, à l’exception notable de la dialectologie et de la géographie linguistique, qui en sont l’une des sources historiques, avec la créolistique et les contacts de langue d’une part, l’analyse de discours de l’autre ;
3) le rapport à des disciplines connexes ou contributives qui affectent les possibilités d’unification programmatique : sociologie, ethnologie et ethnographie, mais aussi histoire et politique, histoire de la langue et de la culture, sciences cognitives…
Inversement, de la relation critique à d’autres sciences humaines résulte une dynamique qui inscrit la sociolinguistique dans une position centrale à l’intérieur des sciences du langage. Certaines des questions de linguistique générale essentielles ont trouvé là leur première formulation pour des raisons théoriques (émergence des théories « usage-based » qui font une place à l’acteur et à la contextualisation) et méthodologiques (constructions de grands corpus et nouvelles technologies).
Eu égard à la situation de la sociolinguistique, un axe épistémologique /théorique/historique, visant à consolider sa réalité et à réfléchir aux relations entre les sous-disciplines concernées, complètera la présence de travaux empiriques. Deux orientations retiendront en particulier l’attention :
• les relations entre le champ de la sociolinguistique et de l’écologie des langues et l’ensemble des domaines des sciences du langage, qu’il s’agisse, par exemple, de la variation panlectale du français, des déterminations de frontières (de style, de code…) à supposer qu’il faille délimiter, de questions cognitives autour de notions comme celles d’usage, de contexte, de simplicité et d’hétérogénéité, de fonction, de complexité…
• les réponses aux théorisations issues d’autres sciences humaines, comme par exemple les concepts de style, de genre, et les théories de la contextualisation et de l’action située, les interrogations concernant la langue et l’identité, la problématique de la globalisation…
Psycholinguistique, acquisition
Coordonnateur : Noël NGUYEN (Laboratoire Parole et Langage, Université de Provence & CNRS)
Comité scientifique :
Harriet JISA (Présidente, Laboratoire Dynamique du Langage, Université de Lyon 2 & CNRS) ;
Uli FRAUENFELDER (Vice-Président, Laboratoire de Psycholinguistique, FAPSE, Université de Genève) ;
Noël NGUYEN (Coordonnateur, Laboratoire Parole et Langage, Université de Provence & CNRS) ;
Jean-Pierre CHEVROT (LIDILEM, Université de Grenoble 3) ;
Judy REILLY (Department of Psychology, San Diego State University et LMDC, Université de Poitiers & CNRS) ;
Sophie WAUQUIER (Laboatoire Strcutures formelles du langage, Université de Paris 8 & CNRS).
La façon dont les locuteurs représentent, utilisent et acquièrent le langage est au centre des préoccupations des psycholinguistes. Bien que les démarches méthodologiques et les orientations théoriques soient parfois divergentes, les études psycholinguistiques ont pour objet commun le traitement de la langue par des locuteurs. La perception, la compréhension et la production du langage sont étudiées à travers les processus de bas et hauts niveaux.
La section « Psycholinguistique & Acquisition » a pour objectif de réunir des chercheurs qui mettent à contribution la langue française pour explorer ces différents versants de l’activité langagière. Les propositions de communication concerneront l’adulte et l’enfant, appartenant à des populations saines ou présentant une pathologie. Les recherches concerneront la langue française, notamment lorsqu’elle est susceptible de mettre en évidence des aspects particuliers du traitement ou du développement, par la comparaison avec d’autres langues ou par les phénomènes linguistiques qui en sont spécifiques. Les travaux peuvent concerner des locuteurs monolingues francophones ou des locuteurs qui comptent le français parmi le répertoire des langues qu’ils utilisent. Nous sollicitons donc des soumissions de communications traitant du français à travers des thématiques diverses :
• Acquisition de L1 ;
• Acquisition de L2 ;
• Analyses du discours ;
• Analyses pragmatiques ;
• Aphasie ;
• Bases cérébrales du traitement du langage ;
• Bilinguisme ;
• Dyslexie ;
• Compréhension écrite et orale ;
• Dysphasie ;
• Modèles computationnels de la production et de la compréhension ;
• Perception de la parole ;
• Production de la parole ;
• Reconnaissance des mots écrits ;
• Reconnaissance des mots parlés ;
• Surdité ;
• Traitement du langage écrit ;
• Traitement morphologique ;
• Traitement syntaxique.
Didactique et enseignement, français langue maternelle, français langue seconde
Coordonnatrice : Sylvie PLANE (IUFM de Paris)
Comité scientifique :
Claudine GARCIA-DEBANC (Présidente, IUFM de Midi-Pyrénées) ;
Bernard SCHNEUWLY (Vice-président, Université de Genève, FPSE) ;
Sylvie PLANE (Coordonnatrice, IUFM de Paris) ;
Christiane DONAHUE (Université du Maine à Farmington) ;
Marie-laure ELALOUF (IUFM de Versailles, Université de Cergy) ;
François MANGENOT (Université de Grenoble) ;
Daniel VERONIQUE (Université d’Aix) ;
André PETIJEAN (Centre d’Études Linguistiques des Textes et Discours (CELTED) (EA 3474)).
La didactique du français est un domaine de recherche dont l’émergence est récente si on la compare aux autres domaines des sciences du langage. Cette jeunesse relative explique sa fécondité car le champ des thèmes d’études qui lui reste à explorer est encore très ouvert ; mais cette jeunesse a aussi pour corollaire le fait que la didactique du français doive encore définir ses contours, clarifier les noyaux conceptuels qui la structurent, se situer par rapport aux disciplines voisines et stabiliser sa position de façon à assurer sa légitimité au sein de la communauté scientifique.
Les contributions pourront notamment s’intéresser aux questions suivantes :
C’est pourquoi, au cours de ce congrès la section didactique de la conférence s’attachera à la fois à mettre en lumière le dynamisme de la recherche en didactique du français et à fournir, grâce aux apports de communications contrastées, les éléments qui permettront d’élaborer collectivement une cartographie évolutive de ce domaine.
La section Didactique du français sollicite des soumissions d’articles originaux pouvant apporter un éclairage permettant de montrer en quoi la didactique du français est une science du langage en plein développement.
• l’évolution du champ de la recherche en didactique : thèmes de recherche émergents ; zones à explorer ; facteurs agissant sur l’émergence des thèmes de recherche, etc.
• la question de l’unité de la didactique du français : les sectorisations internes de la didactique du français et leur mise en question ; l’évolution et la porosité des frontières entre FLM, FLE, FLS, etc.
• le positionnement de la didactique parmi les autres domaines de recherche : de la linguistique appliquée vers une autonomisation théorique et méthodologique de la didactique ; l’évolution des rapports entre la didactique du français et les sciences contributoires ; les convergences disciplinaires et les recherches pluridisciplinaires, etc.
• la fonction sociale de la didactique ; les rapports entre la didactique et l’institution scolaire ; la fonction praxéologique de la didactique ; les rapports entre la recherche en didactique et la formation des enseignants, etc.
• la question de la spécificité de la didactique du français : comparaisons entre pays de la francophonie ; comparaisons entre la didactique du français et des domaines de recherche analogues dans des pays non francophones, etc.
Diachronie, histoire de la langue
Coordonnatrice : Sophie PREVOST (LATTICE)
Comité scientifique :
Bernard COMBETTES (Président, Université de Nancy 2 & ATILF) ;
Antony LODGE (Vice-Président, Université de Saint-Andrews) ;
Sophie PREVOST (Coordonnatrice, LATTICE) ;
Wendy AYRES-BENNETT (Université de Cambridge) ;
Christiane MARCHELLO-NIZIA (ENS, LSH Lyon) ;
Walter DE MULDER (Université d’Anvers).
L’étude des changements du français, qui, pendant deux siècles, a surtout fait l’objet d’analyses empiriques, connaît depuis quelques décennies un renouveau théorique capital.
La section « Diachronie, histoire de la langue » aura pour objectif ce renouveau. La diversité des approches (grammaticalisation, grammaire universelle, réanalyse, typologie diachronique, réflexion sur l’analogie, sociolinguistique historique, linguistique textuelle, pragmaticalisation...) a permis de réelles avancées dans la connaissance de l’évolution du français et des langues en général.
La section invite à soumettre des illustrants de toutes ces approches, dans tous les domaines de la langue, qu’il s’agisse d’écrit ou d’oral, et que les analyses soient plus proprement descriptives ou plus spécifiquement théoriques.
Linguistique du texte et de l'écrit, stylistique
Coordonnatrice : Anna JAUBERT (Université de Nice)
Comité scientifique :
Georges MOLINIE (Président, Université de Paris IV-Sorbonne & EA4089 "Sens, Texte, Histoire") ;
Jean-Michel ADAM (Vice-Président, Département de Linguistique française, Université de Lausanne) ;
Anna JAUBERT (Coordonnatrice, Université de Nice) ;
Lita LUNDQUIST (Department of International Culture and Communication Studies, Copenhagen Business School, I.K.K., Copenhague) ;
Marc BONHOMME (Institut de français, Université de Berne) ;
Dominique MAINGUENEAU (Paris XII, CEDITEC & Institut Universitaire de France) ;
Gilles PHILIPPE (Grenoble III, ITEM CNRS-ENS & Institut Universitaire de France) ;
Guy ACHARD-BAYLE (Université de Metz & CELTED).
Appel à communications :
A partir de textes attestés, les travaux de cette section invitent à une réflexion sur la spécificité des faits de discours écrit qui motiverait une « linguistique de l’écrit ».
Dans la perspective de l’Analyse de discours comprise comme une discipline englobante, on croisera les approches de la linguistique textuelle, de la linguistique de l’énonciation et de l’argumentation, de la génétique des textes et de la stylistique, susceptibles de dégager une dynamique particulière du discours écrit. Seront retenues les communications qui manifestent une préoccupation épistémologique et méthodologique claire, autour des catégories qui permettent sa description et son interprétation. On s’intéressera notamment :
• à la logique de la textualisation (marques de cohésion-cohérence, articulation des niveaux micro- et macro-textuels...),
• au (re)conditionnement énonciatif,
• à la place que l’on peut assigner à la composante rhétorico-argumentative, et aux différentes formes de préconstruits.
On interrogera les conditions spécifiques de l’interprétation et la pertinence d’une pragmatique littéraire, en proposant une définition du champ stylistique.
On prendra en compte également les apports de la génétique textuelle propres au domaine de l’écrit, et le nouveau regard que la numérisation des textes permet de poser sur lui.
Lexique(s)
Coordonnateurs : Jean-Marie PIERREL (ATILF, Université de Nancy & CNRS), Jean PRUVOST (LDI & Université de Cergy-Pontoise)
Comité scientifique :
Pierre CORBIN (Président, STL, Université de Lille 3 ) ;
Alain POLGUERE (Vice-Président, OLST-Université de Montréal) ;
Jean-Marie PIERREL (Coordonnateur, ATILF, Université de Nancy & CNRS) ;
Jean PRUVOST (Coordonnateur, LDI & Université de Cergy-Pontoise) ;
Loïc DEPECKER (MoDyCo, Université Paris 3) ;
Eric LAPORTE (IGM, Université Paris-Est Marne-la-Vallée) ;
Robert MARTIN (Membre de l’Institut, Professeur émérite à l’Université de Paris-Sorbonne) ;
Claude POIRIER (TLFQ, Université Laval Québec).
L’étude du lexique français a connu au cours des dernières années de nombreuses évolutions, en interaction d’ailleurs avec bon nombre d’autres champs de la linguistique. La section Lexique(s) de la conférence se donne comme objectif de faire le point sur les approches actuelles de l’étude du lexique français et de présenter les dernières avancées les plus importantes.
Au-delà des seuls aspects lexicographiques qui vivent aujourd’hui une véritable révolution à travers le passage d’une production dictionnairique papier à une production sur support numérique qui s’accompagne de nouvelles structurations et explorations des informations, cette section souhaite fournir des regards croisés entre lexicologie, terminologie, lexicographie, méta lexicographie et constitution de lexiques électroniques pour le traitement automatique de la langue.
La section Lexique(s) invite donc des soumissions d’articles originaux sur tous les aspects de l’étude du lexique français : description et/ou modélisation soit dans une perspective historico-comparative, soit dans une perspective synchronique. Cela inclut notamment :
• La lexicologie
• La lexicographie
• La métalexicographie
• La terminologie
• La veille lexicale
• Les lexiques électroniques et les ressources lexicales pour le TAL
• La composante phonétique du lexique
• La composante orthographique du lexique
• La composante morphologique du lexique
• La composante syntaxique du lexique
• La composante sémantique du lexique
• La composante étymologique du lexique.
Histoire, épistémologie, réflexivité
Coordonnateur : Franck NEVEU (Université de Caen & CRISCO)
Comité scientifique :
Sylvain AUROUX (Président, HTL) ;
Pierre SWIGGERS (Vice-Président - Katholieke Universiteit Leuven) ;
Franck NEVEU (Coordonnateur, Université de Caen & CRISCO) ;
Jürgen TRABANT (Freie Universität, Berlin) ;
Michele PRANDI (Université de Bologne) ;
Christian PUECH(Université Paris III & HTL) ;
Bernard COLOMBAT (Université Paris VII & HTL).
L’histoire et l’épistémologie de la science linguistique ont connu au cours des dernières décennies un développement considérable, témoignant en cela de la nécessité cruciale pour les linguistes de s’interroger sur les objets, les orientations, le langage, les frontières et l’historicité de leur domaine de recherche. La section « Histoire, Épistémologie, Réflexivité » du Congrès se donne pour objectif d’établir un état des lieux de cet ensemble de problématiques. Pour ce faire, elle souhaite susciter des propositions de communication orientées, notamment, vers les questions suivantes :
• la grammatisation et l’histoire du français ;
• la linguistique française comme linguistique du français ou comme théorisation française des langues ; les modélisations et les pratiques de recherche en linguistique française ; la notion de « tradition » en linguistique ; la « tradition grammaticale française » ; la notion de « linguistique nationale » ;
• l’histoire des théories des langues et du langage comme composante de la réflexivité linguistique ; la notion d’« école linguistique » ;
• la terminologie et la terminographie linguistiques ;
• l’histoire du métalangage français ; l’historicité de la linguistique française ; les fondements et les objectifs de l’historiographie en linguistique française ; la constitution et l’emploi des bases de données textuelles en histoire de la linguistique ; l’édition de textes grammaticaux anciens ; l’usage des corpus en terminographie linguistique ; l’exploitation scientifique des premiers outils linguistiques français ;
• l’interface science du langage/philosophie du langage ; le tournant philosophique de la linguistique ; la philosophie de la linguistique, etc.
CMLF 2008 : Préface
La linguistique française d'aujourd'hui : maintenant !
Linguistique française 2008 : un état des lieux
La linguistique française est notablement éparpillée. Fait défaut une manifestation "globale" permettant de connaître "en temps réel" les avancées, les points d'ombre. L'Institut de linguistique française (ILF — présenté en annexe à cette introduction des actes) a donc organisé en juillet 2008 à Paris la première "édition" d'une telle manifestation, le Congrès Mondial de Linguistique Française (CMLF'08).
Ce premier congrès mondial de linguistique française présente un état de la recherche en linguistique française sous la forme de 8 conférences transversales invitées et de 150 communications orales réparties en douze thématiques. Chaque session thématique est conclue par une table ronde qui présente une synthèse des travaux ainsi que des prolongements et des éclairages complémentaires.
Un balayage thématique international
Les douze thématiques retenues ont été fixées comme des découpages commodes pour le panorama "en largeur" de la linguistique française. L'examen des propositions de communication reçues et des demandes d'inscription dans plusieurs thématiques montre que le nombre et l'intitulé des thématiques seraient probablement à revoir dans une prochaine édition. Deux aspects ont été considérés comme des "facettes" plutôt que des thématiques : le recours à des corpus voire le rattachement aux linguistiques de corpus d'une part, le traitement automatique des langues d'autre part.
Le ou la vice-président(e) de chaque thématique a été choisi(e) hors France pour obtenir une vue plus complète du sous-domaine concerné.
Le CMLF'08 a été appuyé par de nombreuses organisations partenaires, en France, en Europe, comme dans le reste du monde.
Un état des lieux et des perspectives disponibles immédiatement et de manière pérenne
En sciences du langage, comme d'ailleurs dans la plupart des sciences humaines et sociales, les actes de colloques sont de plus en plus difficiles à publier. Quels que soient la qualité des auteurs et le travail éditorial effectué, les actes ne rencontrent pas de marché suffisant. Les éditeurs privés se refusent le plus souvent à en produire. Les éditeurs institutionnels, comme les presses universitaires ou CNRS Éditions, y rechignent également de plus en plus. D'où la multiplication des "à paraître" dans les articles ou les dossiers, qui, pour une part déjà importante et probablement croissante, resteront des promesses malheureuses. Si la vie intellectuelle, c'est, outre la parole vive, le partage de textes et le rebond — en critique ou en prolongement — à partir de ce qu'on peut lire, les sciences du langage vivent une circulation des idées raréfiée. L'accès à ces communications hors de France est singulièrement difficile.
Pour contribuer à remédier à cette pénurie intellectuelle, en profitant des ouvertures offertes par le paradigme du document numérique, l'intégralité des actes est disponible "en temps réel", dès l'ouverture du congrès et le demeurera. Toutes les communications, les conférences invitées ainsi que la plupart des contributions aux tables rondes sont en effet publiées sous la forme d'un article de 10 à 12 pages dans les actes du colloque (dans ce CD-ROM) et maintenues, sous forme électronique, sur le site du colloque
(http://www.linguistiquefrancaise.org/) et accessibles également via HAL (http://halshs.archives-ouvertes.fr/), les "archives ouvertes" mises en place par le CNRS.
Les prestataires qui créent les actes électroniques assurent l'ajout d'un identifiant unique (ou DOI, Document Object Identifier,
http://www.doi.org/) qui est l'équivalent pour un article d'un ISSN (http://www.issn.org/fr) pour les revues ou d'un ISBN (http://www.isbn-international.org/fr/index.html) pour les livres. L'identifiant unique permet de disposer d'une référence stable pour les articles en ligne, alors que les URL ne sont pas pérennes.
Pour rendre le plus visible possible chacune des contributions, les différents composants des actes (communications, conférences invitées, contributions préparatoires aux tables rondes) sont par ailleurs automatiquement versés dans HAL.
Pour un contributeur, la présence de sa communication dans les actes lui laisse néanmoins toute latitude pour en proposer une version modifiée pour d'autres publications. La communication scientifique immédiate ne fige donc pas la réflexion, son évolution et le choix d'autres supports complémentaires appropriés.
"Outiller" la publication scientifique
Quand on s'interroge sur la publication d'actes et leur coût, on s'en tient très généralement aux coûts d'impression et de diffusion (et aux subventions qui peuvent permettre d'y faire face). La "fabrication" matérielle est "invisible". Curieux métier tout de même que celui d'(enseignant-)chercheur où, à ne pas savoir ce que coûte le temps donné sans compter, on ne sait pas vraiment très clairement ce que vaut ce que l'on fait.
L'ILF a souhaité pour le CMLF'08 avoir recours à une plateforme logicielle permettant de gérer explicitement
la sélection des communications,
la fabrication matérielle et les facilitant : réception en ligne des propositions de communication, organisation du circuit de relecture, mise en forme présentationnelle des contributions acceptées, préparation des fichiers nécessaires, production du CD-ROM des actes et du site correspondant, etc. L'ILF a choisi la solution commerciale (Accélérateur de congrès — http://congres.intellagence.eu/) de la société Intellagence (http://congres.intellagence.eu/apropos). D'autres solutions existent, développées de manière communautaire (par exemple celle utilisée par les JADT'08, les Journées d'Analyse des Données Textuelles — http://jadt2008.ens-lsh.fr/). Le choix d'une solution commerciale était motivé par le souhait de disposer effectivement d'une assistance à l'utilisation de ce type d'environnement pendant le congrès. Un autre article dans les actes fait le bilan de l'appel à une telle plateforme.
L'éditeur de revues et de livres en sciences dures EDP Sciences (http://www.edpsciences.org/) a assuré, à partir des données fournies par le logiciel d'Intellagence, la production du site, du CD-ROM et du livret des résumés, ainsi que l'obtention d'un identifiant unique pour les contributions.
En tout état de cause, tant les revues que les colloques et rencontres en sciences du langage doivent probablement se doter dans les années à venir de telles plateformes, pour diminuer les "coûts cachés" que sont leur production et pour, surtout, rendre leurs apports plus immédiatement et plus largement accessibles. Le CNRS, par le biais de CLEO (http://cleo.cnrs.fr/),
unité qui aide à la production de revues électroniques en ligne, travaille à la mise en place de telles plateformes. En sciences du langage, CLEO édite
par exemple les revues Corpus (http://corpus.revues.org/), Lidil (http://lidil.revues.org/), MOTS (http://mots.revues.org/) et Revue linguistique de Vincennes (http://rlv.revues.org/).
Préfigurer les transformations des publications
La place des publications dans la vie des (enseignants-)chercheurs et dans celle des laboratoires est en train de changer très fortement. Que l'on se réjouisse ou que l'on s'afflige de la recherche d'"indicateurs" en sciences, les démarches d'évaluation incluent désormais une "pondération" des publications.
Au niveau européen, l'ERIH (European Reference Index for the Humanities) de l'ESF (European Science Foundation — http://www.esf.org/) produit, discipline par discipline, une classification des revues en fonction des critères suivants :
- A: category (expected: 5-20% of all titles): high ranking, international level publication, very strong reputation among researchers in the field;
- B: standard international level publication, good reputation among researchers;
- C: important local/regional level publication, occasionally cited outside the publication country, only European publication considered. La liste du classement des revues de linguistique européennes a été publiée en 2007 (http://www.esf.org/fileadmin/be_user/research_areas/HUM/ Documents/ERIH/IL-Scope_notes_Merged/Linguistics%20M.pdf).
En France, l'Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (AERES — http://www.aeres-evaluation.fr/) s'inscrit dans cette démarche et s'inspire des listes de l'ERIH pour mettre au point des classements de supports de publication discipline par discipline.
Les actes de colloques mais également les recueils de contribution ou les monographies n'entrent pas dans l'immédiat dans les publications reconnues, alors même qu'ils jouent un grand rôle en sciences du langage. Une des questions sous-jacentes est celle du processus de validation des contributions.
Dans l'optique d'une évaluation par les pairs aussi précise et "claire" que possible, l'ILF a opéré les choix suivants :
- propositions de communication sous la forme de textes "complets" de dix à douze pages et non de résumés (même "longs" : 3 à 5 pages) ;
- double anonymat de la relecture : les relecteurs évaluent sans connaître le nom de l'auteur de la communication ; l'auteur reçoit des rapports de relecture anonymes.
Un dialogue intellectuel sur des propositions de communication détaillées
La sélection de propositions de communication à un colloque, en sciences du langage, s'effectue assez souvent sur la base de résumés relativement courts. Ce fonctionnement ne facilite pas forcément la compréhension fine des intentions et des apports de l'auteur. Il peut compliquer par voie de conséquence la formulation, par le relecteur, de propositions d'amélioration.
L'ILF a fait le choix, pour le CMLF'08, de propositions longues pour rendre plus fructueux le travail de relecture tant pour l'auteur que pour les relecteurs. Les relecteurs devaient suivre une grille précise de relecture pour les commentaires destinés au comité de programme. Les commentaires destinés à l'auteur n'étaient par contre pas structurés à l'avance. Les relecteurs pouvaient également intervenir directement sur le fichier déposé par l'auteur pour faire des remarques au fil du texte, dans un commentaire critique plus serré.
Notre souhait était que soient mis au plus vite à la disposition de la communauté intellectuelle les contributions sous une forme permettant de s'en servir (lire, citer, diffuser). C'est le fait de demander des propositions déjà très précises pour l'étape initiale de sélection qui aura permis de disposer dès l'ouverture du congrès d'actes complets et définitifs et de les mettre en ligne de manière pérenne. Nous avons essayé de laisser près de deux mois aux auteurs pour fournir la version qu'ils jugaient satisfaisante pour ces actes et tenant compte des propositions et remarques des relecteurs.
Vers une mise en perspective régulière en linguistique française
L'ILF souhaite que cette première rencontre donne l'élan et suscite la reprise, dans deux ou trois ans, par d'autres acteurs, en Europe ou ailleurs, dans la continuité des choix pour l'"édition" de 2008 : sélection sur propositions longues ; balayage des thématiques de la linguistique française et de leurs évolution ; double anonymat de la relecture ; disponibilité des actes dès l'ouverture du congrès ; pérennité des actes, etc.
Pendant le CMLF'08, une réunion aura lieu avec les associations partenaires qui avaient indiqué vouloir faire partie d'un comité destiné à préparer une deuxième "édition" de la manifestation, en 2010 ou 2011, ailleurs qu'en France.
Benoît Habert (ILF ; ICAR & ENS LSH),
Bernarld Laks (Modyco & université Paris X — Nanterre)
Annexe
L'Institut de linguistique française (ILF) est une Fédération de recherche (FR 2393) du CNRS. C'est donc une structure qui a pour fonction de contribuer à la structuration des sciences du langage. Le domaine des sciences du langage a d'ailleurs donné lieu à la création de deux fédérations. Parallèlement à l'ILF, a été mise en place la fédération TUL (Typologie et Universaux Linguistiques — FR 2559), dirigée par Séphane Robert.
La création de l'ILF en 2001 répondait au souhait de mettre en réseau des unités travaillant sur un objet commun, la langue française, de valoriser leurs réalisations, et de leur permettre de s'allier en vue de réalisations menées en commun. Cette volonté de mise en réseau est allée de pair avec l'objectif d'instrumenter les recherches en linguistique française, en alliant la constitution, la préservation, la valorisation de corpus et l'emploi, le développement d'outils ou d'instruments de traitement des données langagières (étiqueteurs, environnements d'annotation, analyseurs syntaxiques, etc.).
En ce sens, l'ILF prolonge et diversifie le travail effectué par l'Institut national de la linguistique française (INALF, dont le nom initial était... Institut de la langue française, soit également ILF), qui a permis la réalisation de la base textuelle Frantext et du Trésor de la langue française, désormais également en ligne et disponible sur support numérique. La diversification opérée porte tant sur les corpus mis en place que sur les méthodes et instruments de traitement.
L'ILF regroupe actuellement dix unités du CNRS, réparties sur l'ensemble du territoire (un petit tiers — 3 en région parisienne). L'ILF s'est associé de plus trois équipes en vue d'élargir son action pour la constitution et l'utilisation de ressources linguistiques. Bernard Cerquiglini a été directeur de 2001 à 2002, Christiane Marchello-Nizia de 2002 à 2006. Benoît Habert est directeur depuis juillet 2006.
Les trois membres associés de l'ILF sont le CORAL, l'Institut Gaspard Monge et le groupe LIR du LIMSI.
Le CORAL (Centre Orléanais de Recherches en Anthropologie et Linguistique), dirigé par Gabriel Bergounioux à l'université d'Orléans, a entrepris en particulier la reprise, le nettoyage et la mise à disposition progressive de la communauté du corpus ESLO. Cette enquête socio-linguistique des années 70 effectuée dans la région orléanaise constitue une base de données importante pour l'analyse du français oral. Le CORAL est en train de la compléter par une nouvelle enquête, aux dimensions et à la méthodologie similaires, qui permettra des comparaisons à une génération de distance.
Unités constituantes de l'ILF | Responsable | Site web |
MODYCO : Modèles, Dynamiques, Corpus — UMR 7114 |
Bernard Laks | http://www.modyco.fr/ |
ATILF : Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française — UMR 7118 |
Jean-Marie Pierrel | http://www.atilf.fr/ |
BCL : Bases, Corpus, Langage — UMR 6039 |
Tobias Scheer | http://www.unice.fr/bcl/index2.php |
CRISCO : Centre de Recherches Inter-langues sur la Signification en Contexte — FRE 2805 |
Jacques François | http://www.crisco.unicaen.fr/ |
LDI : Lexiques, Dictionnaires et Informatique — UMR 7187 |
Salah Mejri | http://www-lli.univ-paris13.fr/ |
CLLE : Cognition, Langues, Langage, Ergonomie — UMR 5263 |
Jacques Durand | http://clle.univ-tlse2.fr/ |
ICAR : Interactions, Corpus, Apprentissages, Représentations — UMR 5191 |
Lorenza Mondada | http://icar.univ-lyon2.fr/ |
LPL : Laboratoire Parole et Langage — UMR 6057 |
Philippe Blache | http://www.lpl.univ-aix.fr/ |
LATTICE : Langues, Textes, Traitement Informatique, Cognition — UMR 8094 |
Laurence Danlos | http://www.lattice.cnrs.fr/ |
STL : Savoirs, Textes, Langages — UMR 8163 |
Fabienne Blaise | http://stl.recherche.univ-lille3.fr/ |
L'Institut Gaspard Monge de l'université de Marne-la-Vallée, représenté par Eric Laporte, hérite de la tradition des lexiques-grammaires de Maurice Gross. Il développe et met à disposition le logiciel Unitex qui comprend, en particulier pour le français, les lexiques-grammaires de mots simples et de "mots en plusieurs mots" et les outils de traitements associés (automates, environnement de développement et d'utilisation d'automates).
Le groupe LIR (Langues, Information, Représentations), dirigé par Anne Vilnat, au sein du département Communication Homme Machine du LIMSI (Laboratoire d'Informatique et de Mécanique pour les sciences de l'ingénieur — UPR 3251), travaille sur l'analyse automatique du langage écrit (système de question/réponse, segmentation thématique, analyse syntaxique automatique), son évaluation et l'acquisition de ressources linguistiques. Le lien avec le LIMSI a permis en particulier la mise en place d'une coopération CORAL-LIMSI en 2007 soutenue par l'ILF pour l'utilisation des outils de reconnaissance automatique de la parole développés au LIMSI dans le groupe TLP (Traitement de la Parole) pour produire des "brouillons de transcription" facilitant le travail de mise au point de transcriptions manuelles fines.
CMLF 2008 : Présentation
L’Institut de linguistique française (ILF), en partenariat avec de nombreuses associations nationales et internationales de linguistique française, a organisé le 1er congrès mondial de linguistique française à La Cité Internationale Universitaire de PARIS du mercredi 9 au samedi 12 juillet 2008.
Comités
Présidents
Jacques DURAND (CLLE-ERSS)
Benoît HABERT (ILF)
Bernard LAKS (Modyco)
Comité d'organisation
Jacques DURAND (CLLE-ERSS)
Mary-Noël GIRAUD (ILF)
Nicolas GREKAS (Webistem)
Benoît HABERT (ILF)
Bernard LAKS (MoDyCo)
Valelia MUNI TOKE (MoDyCo)
Florent NARDOL (ILF)
Natacha VELLUT (ILF)