Numéro |
CMLF 2008
2008
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Numéro d'article | 174 | |
Nombre de pages | 11 | |
Section | Sémantique | |
DOI | https://doi.org/10.1051/cmlf08189 | |
Publié en ligne | 9 juillet 2008 |
DOI: 10.1051/cmlf08189
Typologie des subordonnées du participe passé
A. Abdoulhamid aabdoulhamid@yahoo.frPublié en ligne le 9 juillet 2008
Résumé
Lobjectif de cet article est de proposer des éclaircissements sur la compréhension de la subordonnée du participe passé, reconnue dans Le chat parti, les souris dansent. Cette construction est souvent négligée dans les grammaires de référence, parce quelle est considérée comme léquivalent sémantique dune subordonnée conjonctive causale ou temporelle, dans le cadre dune analyse phrastique. Etant donné que cette construction est anaphorique, elle devrait être analysée, non pas dans le cadre de la phrase, mais dans le cadre du discours. En tenant compte des relations de discours que cette construction entretient avec le contexte de gauche et avec la phrase qui lhéberge, on peut mieux comprendre son fonctionnement. Jessaie de montrer quil y a lieu de distinguer trois types de subordonnées du participe passé selon que la construction est introduite par un marqueur temporel, quelle contient lauxiliaire étant ou quelle apparaît seule sans introducteur. La construction qui est composée seulement du participe précédé de son sujet est une reformulation de ce qui a été dit dans le contexte de gauche. Elle est supprimable sans que le discours diminue de son contenu informationnel. Celle qui contient un marqueur temporel est indispensable au discours parce quelle est en relation de Narration avec ce qui lui précède. Celle qui contient lauxiliaire étant en revanche apporte une information nouvelle au discours, et, à ce titre, elle est indispensable au fonctionnement du discours.
© Institut de Linguistique Française 2008