Numéro |
2010
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Numéro d'article | 076 | |
Nombre de pages | 18 | |
Section | Linguistique du texte et de l'écrit, stylistique | |
DOI | https://doi.org/10.1051/cmlf/2010058 | |
Publié en ligne | 12 juillet 2010 |
Je suis un pot de fleurs de diamètre moyen : énigme et perception sémantique
Modèles, Dynamiques, Corpus, Université Paris 10
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L’un dans l’autre est le nom d’un jeu collectif surréaliste créé dans les années 50 par A. Breton. Moins connu que le cadavre exquis, il se fonde sur une utilisation particulière de la métaphore filée et prend la forme d’une énigme. En nous fondant sur le cadre théorique de la sémantique interprétative (Rastier 1987), nous revenons dans un premier temps sur les principes sémantiques sur lesquels le jeu s’appuie (molécules sémiques et complexe sémique). La seconde partie de l’exposé montre que l’un dans l’autre gagne à être décrit dans le cadre des lois de perception sémantique exposés et développé par la sémantique interprétative (perception sémantique), en faisant une comparaison entre les énigmes de l’un dans l’autre et certain types d’énigmes visuelles. D’une manière plus générale, nous montrons que les principes sémantiques qui sont à l’œuvre dans l’un dans l’autre peuvent être rapprochés des principes et des lois définies dans le cadre de la gestalt théorie. Une dernière partie propose une confrontation avec le cadre théorique de l’intégration conceptuelle, dont nous montrons l’inadéquation lorsqu’il s’agit de traiter un jeu comme l’un dans l’autre.
© Owned by the authors, published by EDP Sciences, 2010