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Volume 8, 2014
4e Congrès Mondial de Linguistique Française
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Page(s) | 491 - 504 | |
Section | Histoire, Épistémologie, Réflexivité | |
DOI | https://doi.org/10.1051/shsconf/20140801393 | |
Publié en ligne | 24 juillet 2014 |
Entre adverbes et pronoms, une question de circonstance
Université du Québec à Montréal, CP 8888 Succ. Centre-Ville, H2L0B7 Montréal, Canada
Contact : piron.sophie@uqam.ca
La définition du complément circonstanciel en opposition au complément indirect se met en place au cours des années 1840-1860. Les mots interrogatifs (qui, que, quoi, où, quand, comment, combien, pourquoi, etc.) ont peu à peu été érigés par la grammaire scolaire en procédés d’identification des compléments à opposer. La recherche proposée montre comment les grammaires traitent et classent ces mots interrogatifs qui prennent une importance théorique capitale. Il sera montré que les notions de chose, de personne et de circonstances, qui ne sont pas centrales dans les définitions des adverbes et des pronoms permettent d’opposer des mots interrogatifs et de fonder une distinction qui se répercute sur le plan fonctionnel.
© aux auteurs, publié par EDP Sciences, 2014
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