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Volume 8, 2014
4e Congrès Mondial de Linguistique Française
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Page(s) | 1837 - 1861 | |
Section | Morphologie | |
DOI | https://doi.org/10.1051/shsconf/20140801369 | |
Publié en ligne | 24 juillet 2014 |
De la fumée sans feu. Le -s de pluriel des noms français, ni un s, ni un pluriel
LMU München, Institut für Romanische Philologie, Schellingstr. 3, VG, 80799 München, Allemagne
Contact : benjamin.massot@lmu.de
Cet article explore et défend deux idées. La première idée estime que les noms français ne sont pas fléchis en nombre, et nous les problématisons dans les termes de la morphologie lexématique. Cette hypothèse a déjà été proposée sous différentes formes, et en particulier avec différentes limitations. Nous la soutenons dans sa forme radicale, en tentant de justifier de voir les données difficiles comme marginales, voire peu pertinentes. Ensuite, nous rejetons en bloc la limitation de cette hypothèse aux données orales, et nous soutenons donc qu'elle s'applique aussi bien au français écrit. Pour cela, nous reprenons l'hypothèse structuraliste rejetant l'orthographe, en particulier grammaticale pour ce qui nous concerne ici, hors du champ d'investigation de la grammaire, même de la grammaire de l'écrit. Nous apportons plusieurs arguments qui nous semblent justifier cette indépendance des deux systèmes, la langue d'un côté, et l'écriture de l'autre.
© aux auteurs, publié par EDP Sciences, 2014
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