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Volume 8, 2014
4e Congrès Mondial de Linguistique Française
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Page(s) | 2429 - 2444 | |
Section | Syntaxe | |
DOI | https://doi.org/10.1051/shsconf/20140801294 | |
Publié en ligne | 24 juillet 2014 |
Emplois particuliers du verbe être
Seminar für Romanische Philologie, Humboldtallee 19, 37073 Göttingen, Allemagne
Contact : olga.kellert@phil.uni-goettingen.de
Dans cette communication, nous nous intéressons à quelques emplois particuliers du verbe être (voir ex. 1-2). Le premier exemple illustre un premier type de structure bien connu sous le nom de phrase « clivée » (cf. Nølke 1983, Léard 1992, Riegel et al. 1994, Lambrecht 1996, Clech-Darbon et al. 1999, Blanche-Benveniste 2001, Doetjes et al. 2004, Dubois & Dubois-Charlier 2004, Hamlaoui 2007, Rowlett 2007) ou sous « c'est présentatif » (cf. Delatour et al. 1991:205, Denis et al. 1994:452, Dassi 2003:12). Le deuxième exemple est souvent négligé dans la recherche sur les clivées, comme le constatait déjà Léard (1992). Cependant, les deux locutions ont en commun la présence de la forme c'est, ce qui « justifie en soi l'examen de ces constructions » (cf. Léard 1992: 157): (1) C'est vous qui le justifiez. (clivée) 1er type (2) C'est à vous de le justifier. 2e type L'objectif de cette communication consiste à montrer les points communs et les différences de ces deux constructions. Nous supposons que les deux types de constructions (ex. 1 et 2) sont analysés de manière unitaire. Il s’agira de démontrer que l’analyse de l’ex.2 en tant que clivée elliptique dérivée de l’ex. 1 permet d’expliquer un certain nombre de faits empiriques.
© aux auteurs, publié par EDP Sciences, 2014
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