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Volume 8, 2014
4e Congrès Mondial de Linguistique Française
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Page(s) | 1797 - 1812 | |
Section | Morphologie | |
DOI | https://doi.org/10.1051/shsconf/20140801285 | |
Publié en ligne | 24 juillet 2014 |
Pour une typologie des lexèmes construits : entre composition, composition néoclassique et affixation
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CLLE-ERSS, UMR 5263, Université Toulouse le Mirail, 5 allées Antonio Machado, F-31058 Toulouse, France
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CLLE-ERSS, Université de Toulouse II MDR, 5 allées Antonio Machado, 31058 Toulouse Cedex 9, France, Metropolitan
Contact : fabio.montermini@univ-tlse2.fr
Surtout depuis le XVIIème siècle, le français, comme d’autres langues européennes, a emprunté massivement des constituants d’origine grecque ou latine. D’abord utilisés dans le vocabulaire scientifique, ces constituants se retrouvent aujourd’hui dans de nombreuses constructions de la langue courante. Dans les langues classiques, ils apparaissaient pour la plupart dans des composés dans lesquels ils avaient le statut de lexèmes, et certains de ces composés ont d’ailleurs été empruntés dans leur ensemble (par exemple démocratie). Dans cet article, nous proposons une première taxinomie de ces éléments, en nous concentrant sur ceux qui occupent la partie droite d’un lexème construits et qui, dans la littérature, sont tantôt classés comme éléments de composition, éléments de composition néoclassique ou affixes. En particulier, nous inscrivons notre réflexion plus précisément dans le cadre de la morphologie constructionnelle, et nous proposerons qu’une taxinomie satisfaisante considère les procédés morphologiques comme des constructions, et que les différences observables entre eux relèvent de différents degrés de spécificité d’une ou plusieurs propriétés de ces constructions.
© aux auteurs, publié par EDP Sciences, 2014
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