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Volume 8, 2014
4e Congrès Mondial de Linguistique Française
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Page(s) | 2835 - 2850 | |
Section | Linguistique de l’écrit et du texte, Sémiotique, Stylistique | |
DOI | https://doi.org/10.1051/shsconf/20140801065 | |
Publié en ligne | 24 juillet 2014 |
Sonnets d’Yves Bonnefoy, Valérie Rouzeau et Robert Marteau : plan de texte et généricité
laboratoire BABEL EA 2649, UFR de Lettres, Université de Toulon, 83857 La Garde Cedex, France
Contact : michele.monte@univ-tln.fr
La communication s'interroge sur le statut à accorder à la forme « sonnet » : s'agit-il d'un genre ou d'un plan de texte ? L'auteure défend la proposition selon laquelle le sonnet est un plan de texte et non pas un genre. Elle examine les potentialités du plan de texte, notamment l'opposition entre quatrains et tercets et les différentes combinatoires possibles à ce niveau. Elle appuie cet examen sur l'étude de trois recueils de sonnets parus en 2011 et 2012. Si le sonnet doit être envisagé comme un élément de la structure compositionnelle des textes, il en résulte que le scripteur a tout loisir de positionner son texte par rapport à n'importe quel genre, particulièrement les genres non littéraires. Il procède ainsi, par le recours à un plan de texte immédiatement perçu comme poétique, à une redéfinition du genre auquel il se réfère implicitement ou explicitement. Cette redéfinition peut se faire en assumant la filiation générique ou en la subvertissant par le moyen du vers, du mètre et, plus généralement, du travail sur le langage propre à la poésie. C'est ce que l'auteure montre sur les trois recueils du corpus.
© aux auteurs, publié par EDP Sciences, 2014
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