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Volume 1, 2012
3e Congrès Mondial de Linguistique Française
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Page(s) | 845 - 858 | |
Section | Lexique(s) | |
DOI | https://doi.org/10.1051/shsconf/20120100271 | |
Publié en ligne | 5 juillet 2012 |
La structure argumentale des noms déverbaux : du corpus au lexique et du lexique au corpus
Savoirs, Textes, Langage, Domaine Universitaire Du Pont De Bois
batiment B4
rue Du Barreau - Bp 60149
59653 Villeneuve D'Ascq Cedex
* contact : rafael.marin@univ-lille3.fr
Dans ce travail, nous présentons une ressource linguistique incluant un lexique –extrait d’un corpus– de noms déverbaux codés par rapport à sa structure argumentale (SA), qui est, à notre connaissance, la seule ressource de ce type pour le français. Pour d’autres langues, il y a des ressources sur la SA des noms déverbaux, comme Nomlex (Macleod & al., 1998) ou NomBank (Meyers & al., 2004), pour l’anglais, ou Ancora (Taulé & al., 2008), pour l’espagnol. Pour le français, si on laisse de côté le lexique sur la SA adjectivale de Kupsc (2009), on trouve seulement des ressources sur la SA verbale ; entre autres : Lexique-Grammaire (Gross, 1975 ; Leclère, 2002) ; LexValf (Salkoff & Valli, 2005) ; SynLex (Gardent & al., 2006) ; DicoValence (van den Eynde & Mertens, 2006) ; Lefff (Sagot & al. 2006) ; TreeLex (Kupść & Abeillé, 2008) ; EasyLex (Gardent, 2009) ; LexSchem (Messiant, Korhonen & Poibeau, 2008) ; LGLex (Tolone, 2011)). Dans notre cas, nous ne nous intéressons pas à un système de très large couverture, mais à un prototype, permettant de confronter certains postulats théoriques à un échantillon significatif des données réelles. Quelque part, on pourrait dire que notre approche est plus qualitative que quantitative. Parmi les questions théoriques que l’on veut vérifier, il y a l’hypothèse de la préservation de la SA (HPSA), selon laquelle les noms déverbaux héritent leur SA des verbes dont ils dérivent.
© aux auteurs, publié par EDP Sciences, 2012